Nous avons réussi à maintenir la tradition ! Nous sommes allés passer une quinzaine de jours en Grèce. Une première semaine dans la petite île de Lipsi, puis dans la plus petite encore Tilos.
D’habitude, je tiens un petit journal de nos pérégrinations estivales (comme par exemple ça, ou encore ceci, ou enfin cela), mais après presque une semaine sur place, je me suis rendu compte que ces vacances n’offraient rien de bien palpitant. Tellement rien que je vais vous faire le plaisir de les lister ci-dessous.
Donc, en résumé, c’était bien.
Bon. Même en vacances, on bosse. Y’a eu deux bricoles de dernières minutes sur le recueil. Mais là, je crois, c’est fini.
Ça tombe bien, je suis rentré de notre séjour en Grèce avec deux histoires et demi pour de futurs Contes Grecs.
Deux histoires déjà bien structurées, une sur des chèvres, et l’autre sur un village abandonné. Les deux sont inspirés de notre passage à Tilos. La première est due à une rencontre avec une chèvre vraiment pas farouche venue fouiller nos affaires de plages à la recherche d’un truc à boulotter.
La seconde est née de la visite de l’étrange village de Mikro Chorio, toujours sur Tilos, un village au centre de l’île que les habitants ont déserté dans les années 60. Ne restent que d’émouvantes ruines, l’église (encore utilisée) et un bar qui n’ouvre que l’été, de 22 heures à minuit6.
La demi-histoire restante est inspirée par le village de Megalo Chorio7, un village essentiellement piéton, véritable dédale de venelles à flanc de petite montagne.
Et, bien entendu, mon serpent de mer ne s’est pas manifesté encore. Il faut que j’écrive une nouvelle sur l’ouzo. Mais je veux la bonne histoire qui va avec, et pour le moment je ne l’ai pas.
Allez, au boulot, faut assumer le tome 28 !
Allez, le farniente c’est un peu terminé. Je repars dans le Nord voir la famille, mais en emmenant dans ma besace mes devoirs de vacances sous la forme des animations vidéos à faire pour la minisérie d’annonces du Festival de Saint-Cannat.
Bon, j’emmène aussi de quoi écrire, hein. Parce que bon.
Et, d’ici mon départ, je vais enchaîner les réunions préparatoires à Itecom.
Est-ce que je serai prêt pour la rentrée ? Mhouahahaha !… Ah, c’était une question sérieuse ?
Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas.
Et inutile d’imaginer demander à Ryan une compensation. Les conditions pour l’obtenir sont extravagantes et se concluent (presque littéralement) par quelque chose comme « Si c’est pas notre faute, vous pouvez toujours aller vous gratter »↩︎
Le très mignon Restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai, et le touchant Klara et le soleil de Kazuo Ishiguro.↩︎
Et ouais, mec. J’ai serré la main d’un chef étoilé. Bon, en vrai il vient voir et serre la main de tous ses clients.↩︎
Régalés des balades en scoot, mais aussi aux repas.↩︎
Son nom a été changé pour des raisons de protection de l’anonymat. En même temps, j’ignore vraiment son nom…↩︎
Et, non. On s’est un peu tâtés, mais finalement on n’a pas eu le courage d’y aller.↩︎
Or, donc, chorio
en grec signifie village
. Donc sur Tilos, le village abandonné s’appelle le Petit Village
, et à quelques kilomètres, on trouve son cousin, le Grand Village
.↩︎
Alors, en vrai, pas du tout. Ça a été évoqué, mais sans plus. Ce qui ne m’empêche pas du tout de continuer à en écrire.↩︎