J’ai du mal à me motiver. Voilà. Écrire n’est plus une envie en ce moment.
Je suis en train de m’user sur le #Writever. Je ne regrette pas de m’être lancé dans cette aventure d’écriture1. Mais je termine les deux derniers mois en tirant la langue et en rampant du stylo2.
Octobre a été difficile à boucler, Novembre est encore pire. Je crains pour Décembre, avec ma motivation qui s’érode. Mais savoir que c’est bouclé après, et que je ne vais pas rempiler3 me remotivera peut être suffisamment.
J’espère quand même, une fois libéré, parvenir à être à nouveau suffisamment serein pour reprendre de vrai travaux d’écriture. Et j’en ai :
Donc, on fait quoi ?
D’abord, il y a eu le petit reportage de l’équipe de ZeGeeks sur le festival de Saint-Cannat, en octobre dernier. Ils m’ont fait causer dans le micro. Mon intervention est laborieuse, comme quoi je suis décidément plus à l’aise quand on me laisse écrire mes propres répliques.
Du coup, on peut se rendre compte que – finalement – il vaut mieux que ce soit l’éditrice plus que l’auteur qui parle de l’œuvre. C’est à cet exercice que s’est livrée Sandrine Scardigli durant les Utopiales, interviewée par Dany de Galaxy Pop pour leur podcast Les Voix des Livres.
Il s’agit ici d’une version remontée par mes soins pour encadrer le moment où ils causent de mes Neuf Perles. Si vous voulez écouter l’émission complète, c’est par ici.
Vacances de fin d’octobre, on a 15 jours de repos. Cool ! Ma Douce me dit dès le début : « On va nettoyer le jardin, on devrait en avoir pour deux jours max… »
Dix jours, 16 sacs à gravas de 1m³ bourrés de verdure évacués, un remplacement de taille haie et des courbatures à des endroits improbables6 plus tard, on commençait à en voir la fin.
C’était donc terminé pour la coupe de printemps tardif. Et il faut reconnaitre que ça en avait besoin, c’était très satisfaisant et on redécouvrait notre jardin.
Du coup, on n’en est pas restés là. Ma Douce m’a trainé à Point P d’où nous avons ramené un peu plus de 850 Kgs de pierre au total, et 350 Kgs de sable à terrasser.
Pourquoi faire ? Une allée en pas japonais et une terrasse ajourée. Et je me suis fait le plaisir de m’en occuper.
Le plus long a été la terrasse, qui est constituée d’une vingtaine de dalles de différentes tailles et formes.
Mon dernier boulot de force aura été de brasser/piqueter tout le terrain, pour qu’on puisse — enfin — semer du gazon partout. Et je vous dis pas comment on a hâte que ça pousse…
Travail bonus : j’ai également réussi quelque chose que je devais faire depuis longtemps. Une saleté7 s’est amusé, en quelques années, à pousser dans l’écoulement de la gouttière de la véranda. Le machin est remonté tout au long du tuyau jusqu’à émerger dans la gouttière même. Et, bien entendu, l’écoulement des eaux de pluie devenait quasiment impossible.
J’avais été acheter la tuyauterie de remplacement il y a quelques mois, mais j’avoue que j’étais hésitant, un peu effrayé de tout casser.
Finalement, la purge et le remplacement n’ont pas été aussi difficiles que je le craignais. Du coup on a un nouvel écoulement de gouttière, tout propre, tout dégagé.
Bref, on a fini les extérieurs, et on l’a bien senti passé.
Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas, en novembre parce que je sens n’avoir ni l’énergie ni les scoops à raconter d’ici là …
Bien qu’Olivier m’ait bien fait comprendre que c’était pour lui une perte de temps. Mais j’aime écrire de la micro-nouvelle, alors…↩︎
Je ne les écris pas à la main. Je ne sais pas pourquoi, mais je préfère quand même cette image.↩︎
Non, vraiment.↩︎
Pour un éventuel 2e recueil ? Ça serait chouette…↩︎
Même si cette histoire est une uchronie.↩︎
J’ai eu mal pendant plusieurs jours au doigts ! Au DOIGTS !‽!↩︎
Du lierre, il me semble.↩︎