L’éclat de Coquille — Septembre, tome 2

Photosphère de l’escalier de la Tour Luma à Arles

Purée, qu’c’est dur !…

La rentrée est passée, c’est sûr. Je l’ai bien sentie passée. La première semaine complète m’a roulé dessus comme un rouleau compresseur kitté avec un moteur de Porsche¹.

D’autant que le week-end qui a suivi a été… inexistant, en fait. En grande partie parce que quelqu’un ici a ramené un petit virus qui a gentiment mis tout le monde à plat, avec des symptômes plus ou moins importants.

Les miens n’étaient pas très violents, mais ils m’ont bien gentiment gâché le week-end ; grosse fatigue², aucun appétit, la tête légèrement cotonneuse, et les articulations grippées.

J’ai quand même réussi à bosser. Faire le tri et fourni à mes différentes classes les supports de cours et liens utiles que j’avais promis, et pas mal de trucs administratifs³, et un peu de préparation de cours.

Notamment, je vais mettre mes élèves de deuxième année d’Animation 3D/Motion Design sur la conception de scénarios à embranchements, et pour cela, on va s’attaquer à Twine.

C’est un petit logiciel permettant la création d’histoires interactives, et qui fonctionne avec une chouette petite interface graphique permettant de visualiser les embranchements.

Exemple de chapitres interconnectés dans Twine

Le résultat est hyper léger, sous la forme d’un fichierhtml, très facile à adapter à coup de CSSet autres ajouts dejavascripts. Seul inconvénient, il utilise des modèles de mise en page différents qui ont chacun leurs spécificités en matière d’interface, et malheureusement, dans la manière de gérer du pseudo-code (variables, commandes spécifiques, etc). Et cette bibliothèque de pseudo-codes n’est pas compatible entre les modèles. Bien qu’ils soient souvent proches, passer d’un modèle à un autre peut vite devenir un enfer.

J’avais d’abord porté mon choix sur Ink. Il fait sensiblement la même chose, et son pseudo-code semble bien plus simple à prendre en main, mais il ne possède pas du tout d’interface graphique, ce qui le rend plus austère et demande d’être absolument rigoureux dans la planification de son histoire.

On verra ce que ça donne avec mes élèves. Première confrontation : demain !

Toujours pas de recueil en vue…

… Mais ça ne saurait tarder. Car Gephyre m’a envoyé cette photo :

Mes recueils, tout juste livrés

Accompagnée de la légende suivante :

Et les voilà :) tout beaux cette fois !!

Je suis donc maintenant dans l’attente de la réception de mes exemplaires auteur, et bien entendu du 10 octobre, date mondialement reconnue comme étant le jour où ils sont publiquement disponibles.

Et puis, bien entendu, le 12 octobre, quand je prendrai place derrière ma table pour quelques dédicaces.

Mais en attendant, je reste assis devant notre boite aux lettres, et j’appuie frénétiquement sur la touche F5…

Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas, parce que cette demi-moitié de septembre me laisse un peu sur les rotules des genoux, et il m’en faut peur, en fait…