© Sophie Calle
J’avais commencé à rédiger ce billet il y a quelques semaines, à l’orée des premiers jours de septembre.
Mais je me suis à la fois un peu laissé aller, et aussi je me suis fait happer par la déferlante de réunions et préparations de cours. Ce qui fait que non seulement je n’ai pas continué à écrire, mais le peu que j’avais déjà tapoté est devenu complètement obsolète
Un rapide tour d’horizon des trois écoles, par ordre chronologique d’interactions.
La prérentrée des formateurs a eu lieu. J’y suis allé surtout pour visiter les nouveaux locaux. Et pour revoir des têtes sympathiques.
Les locaux sont impressionnants, bien que vraiment pas encore finis lors de la visite. Comme je ne reviens pas avant janvier, je pense que je vais voir la différence.
Pour des raisons d’incompatibilité de plannings
Au jour où je tape ceci
L’école a déménagé durant l’été, quittant les locaux mal placés et exigus situés au-dessus du parking de l’ancien hôpital Rambot
Les nouveaux locaux
C’est un gros avantage pour moi, parce que l’arrêt de bus de la ligne 5 est juste devant, et cette ligne démarre au parc relai qui est à quelques minutes en voiture de la maison. Comme en plus l’ESG n’est pas loin, c’est un régal pour moi
Et, si j’y ai passé tant de temps avant la rentrée, c’est à la fois parce qu’on a eu beaucoup de réunions préparatoires, une par filière, et également parce que je me suis fait plaisir à aider à monter quelques meubles et installer du matériel dans les nouveaux locaux.
Fraise Tagada©
C’est, pour l’heure, la seule école dans laquelle j’ai commencé les cours.
L’année a démarré sur les chapeaux de roue ; une réunion de prérentrée assez standard par rapport aux autres écoles, puis j’ai attaqué une séance de 3 h 30 devant sept élèves de troisième année.
Ce n’est pas un cours au sens propre. À l’instar d’Ynov, j’ai la charge de faire produire à mes étudiants une production en motion design suivant les critères fournis par le syllabus
En outre, petit couac de rentrée
Et c’est pas comme si j’avais eu une petite formation dessus avant le début de l’année… Hum.
D’ailleurs, petite réflexion de formateur avec maintenant un peu de bouteille : c’est un peu agaçant et compliqué pour un formateur à cheval sur plusieurs écoles ; chacune décide de ses outils numériques, et on se retrouve vite à jongler entre des outils aux fonctionnalités proches, mais à l’ergonomie ou philosophie d’utilisation bien différente. Faut gérer…
Tu bluffes, Martoni !
J’ai enfin fini FI-NI la prod pour le festival de Saint-Cannat. Les six épisodes de la semi-fiction informative destinée à donner toutes les infos de cet événement sont bouclés, validés, mis en ligne et programmés.
À ce jour, deux épisodes sont déjà en ligne, et les autres vont popper à raison d’un par semaine, chaque vendredi à midi. Le dernier sera mis en ligne la veille du festival.
Je n’ai donc plus qu’à souffler un peu, et attendre ledit jour pour aller m’installer derrière ma table à dédicaces et aller re-vider mon compte en banque à coup de cocktails de bière au comptoir de la Rêverie.
Il arrive !
Mon recueil, en vrai !
Avec un à-coup technique assez ennuyeux, mais pas rédhibitoire.
L’éditrice a bien reçu les 500 exemplaires à l’heure, mais pour s’apercevoir avec dépit et énervement qu’il y avait eu un problème de façonnage ; toutes les quatrièmes de couvertures avaient eu un décalage de massicotage qui ruine le tout.
Donc, après réunion avec l’imprimeur
Et, donc, la date de sortie officielle et publique ne change pas ; mon recueil sera en vente à partir du 10 octobre qui vient.
J’ai un peu hâte, je ne vous le cache pas !
Après une pause estivale incontournable
Alors que les dernières séances n’avaient pas été très remplies en matière de participants, au point d’en annuler quelques-unes faute d’atteindre le minimum d’inscrit, cette première séance de cette année scolaire a fait le plein : 7 participants, dont deux nouveaux.
Pour le moment, nous sommes restés sur des séances tous les quinze jours, pour tâter le terrain. Mais rien n’empêche que nous repassions à une séance hebdomadaire si la demande suit.
Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas, parce que c’est déjà pas mal dense, et qu’il faut que je garde un peu de quoi raconter dans le prochain billet.
Ça concernait l’appréhension de mon tout premier cours dans la nouvelle école. Ça fait deux semaines que c’est passé, alors bon…↩︎
Et parce que Ynov, étant donné leur principe de travail en modules, ne peut quasiment pas modifier les dates de séances.↩︎
Le matin du dimanche 15 septembre 2024, un peu avant 9 heures.↩︎
Sur l’emplacement duquel s’est bâti un ensemble de résidences pour seniors. C’est étrange à voir…↩︎
Plus d’angoisse de trouver une place dans ce coin d’Aix qui est un enfer, belle économie d’essence — surtout si je prends un abonnement — et du temps dans le bus pour lire ou écouter du podcast.↩︎
Je n’aime pas les cerises dans la pâtisserie. Encore moins confites.↩︎
Autrement appelé référent de filière.↩︎
Mot latin signifiant « sommaire » et dont la définition est : « Document contenant les questions qui ont été tranchées par l’autorité ecclésiastique. ». Pour les écoles pros, c’est tout simplement le document de référence pour un parcours de formation.↩︎
dont je n’ai pas été la seule victime, tant s’en faut↩︎
Planning, supports de cours, préparation de quizz et autres notations de devoirs…↩︎
Un autre tirage est aussi concerné, subissant un rainurage accidentel de sa couverture↩︎
Et totalement nécessaire↩︎