Le #writever
continue de se dérouler, car je fais ce qu’il me plaît, avec cette liste pour Mai 2021, proposée par Ketty Steward et Nicolas Martin.
C’est parti pour 1 jour = 1 mot = 1 micro-nouvelle SFFF !
(Pour découvrir les mois précédents, c’est ici : janvier, février, mars, et avril)
Major Tom est sanglé dans sa petite capsule, perchée en haut de la fusée. Le compte à rebour
s’égrène lentement. Pour tromper ton ennui, il marque le rythme, fredonnant un air enjoué.
Des cymbales, une basse, les guitares et …
… un énorme coup de grosse caisse !
– Source
Nous étions des dizaines entassés dans ce studio
pour ce casting de figurants dans la prochaines saison de Walking Dead. Certains étaient à fond dans leur rôle, c’était génial!
Quand on a compris qu’il y avait une vraie zombapocalypse, nous n’étions plus que trois.
– Source
Le vaisseau approchait l’horizon des événements, le signal se réduisait juste à de l’audio. Au micro
, le commandant commentait ce qu’il voyait.
Au début tout alla bien. Lorsqu’il se mit à insulter l’humanité en araméen, on décida d’abandonner la mission.
– Source
Le tueur masqué brandit sa machette, prêt à frapper sa victime hurlante de peur. Il fut interrompu par une musique étrange et des séries de mots lumineux défilant devant lui.
— Mais qu’est-ce que …? balbutia-t’il
— C’est le générique
. Fin de l’épisode. Bye !
– Source
Ses invités
étaient tous là, papotant gaiement entre eux. Lui, par contre, tremblait de tout ses membres, ne sachant où se mettre et cherchant où se cacher.
Lorsqu’on a été abducté par des aliens, organiser une soirée Halloween n’est peut-être pas une bonne idée…
– Source
L’astronaute débutant ne cessait de poser des questions
, encombrant la fréquence de la station. Le commandant finit par lui couper le micro, au soulagement du reste de l’équipage. C’est pourquoi,malgré toutes ses gesticulations, personne ne vit arriver l’astéroïde.
– Source
Lorsqu’il entra dans le salon, toutes les lumières s’allumèrent d’un seul coup, et une foule bigarrée hurla :
— Surprise
!
Il porta la main à son cœur, esquissa un sourire, et s’écroula au sol.
Le dernier homme venait d’être terrassé par une crise cardiaque.
– Source
L’alarme
résonna dans le vaisseau vidé de ses occupants ; impact imminent avec une étoile.
L’IA aux commandes s’en fichait, elle n’était pas codée pour ça.
Pour occuper ses derniers instants, prenant l’alarme comme base, elle composa une éphémère symphonie.
– Source
Les aliens le gardaient prisonnier dans ce lieu sans issue. Vraiment ?
Il réussit à enflammer sa paillasse, déclenchant l’alarme incendie.
Aussitôt la sortie de secours
devint accessible. Il s’y précipita.
Pour découvrir, trop tard, qu’elle donnait sur le vide.
– Source
— Le sas est verrouillé
, nous sommes sauvés !
Le capitaine reprenait son souffle après la course-poursuite vers le module de pilotage.
— Je vais envoyer le SOS. Et vous, lieutenant ?
— Moi ? Je vais casser la croute…
Et, sans attendre, je lui sautais à la gorge.
– Source
Il était entré en panique
comme on entre en religion. Il l’avait laisser inonder corps et esprit, la laissant prendre le contrôle de ses émotions. Il n’était qu’un animal apeuré,nerf tendu à l’extrême.
Et la simulation prit fin. Drôle de manière de quitter le jeu.
– Source
Les hurlements
retentissaient toutes les nuits à la même heure, glaçant d’effroi tous le monde.
C’étaient tous des militaires aguerris, et pourtant ils n’en pouvaient plus.
Il faut dire qu’il n’y avait personne d’autre qu’eux à bord du module en orbite.
– Source
J’ai ouvert l’aération
pour voir ce qu’il y avait de l’autre côté. Ça ressemblait à une salle de contrôle décorée par un fou. Mais c’était beaucoup plus grand qu’à l’extérieur !
J’allais m’en aller lorsque j’ai entendu :
— Wibbly-wobbly, timey-wimey, mothefucker !
– Source
— Professeur ! Elle se met à suffoquer
! Que fait-on ?
Le vieil homme soupira en regardant ses assistants paniquer autour de la femme en train de se tordre de douleur et de devenir violette.
Comment leur dire, sans les vexer, que son IA était trop humaine ?
– Source
Les complotistes avaient eu raison ; le vaccin causait de sévères mutations
, mais c’était trop tard. La planète entière y était passé.
Alors que faire ?
Développer un autre vaccin pour nous rendre notre forme première.
Étrangement, personne n’avait voulu le prendre.
– Source
—On a une fenêtre
de tir !
—On dit «solution de tir»
—La violence n’est jamais une solution.
—J’ai pas parlé de violence, mais de tir.
—Alors, c’est quoi cette histoire de fenêtre
?
—J’en sais rien, c’est toi qui a commencé !…
—Je parle pas aux IAs.
—Toi-même !
– Source
Il avait prit la fuite
et ne s’était plus arrêté. On lui avait dit : trouve la frontière de la cité et tu seras libre. Depuis, il fuyait, courrait, se cachait. La cité semblait sans fin, mais il gardait espoir.
Mais il ignorait que la cité était une planète.
– Source
Les deux astronautes grimpaient péniblement le long d’une paroi de roche stérile depuis des heures.
— C’est encore loin ?
— Vois pas l’sommet.
— Pourquoi on n’a pas utilisé les jetpacks au lieu d’escalader
?
— …
— Chef ?
— Pouviez pas suggérer ça plus tôt ?
– Source
Il y a une alarme qui se déclenche au nord. Puis un incendie à l’est, suivi d’une explosion au sud-est. La panique engendre des mouvements de foule
chaotiques, dessinant des arabesques de gens se bousculant.
Devant ses écrans, l’artiste fou se délecte de son art.
– Source
— Vous l’avez vu ! C’est une agression
! Ce truc m’a frappé !
— M. le Président, c’est la manière de saluer des Vetaticuliens, ne vous offusquez pas…
— Ah oui ? Espèce de gros crabe puant débile !
— Mais…
— Z’avez qu’à lui expliquer qu’ici on salue comme ça !
– Source
Notre armée comptait toutes sortes de corps; troupes au sol, plongeurs et sous-mariniers, et même des agents dormants ou sous couverture.
Mais ceux qu’on admirait par dessus tout, ceux qui étaient considérés comme les plus mortels, c’étaient les virus aéroportés
.
– Source
Il s’était souvent demandé à quoi pouvait servir le gros bouton rouge marqué panique
à côté de la console de la super-IA mondiale.
Rongé par la curiosité, il appuya dessus pour voir.
Après un hurlement glaçant de plusieurs minutes, tout s’éteignit. À jamais.
– Source
Le Navigateur formait les replis
de l’espace-temps pour le grand saut de sa nef. Au moment fatidique, il éternua, propulsant le vaisseau dans un non-espace inconnu.
Furieuse, la créature hurla :
— Bordel, Maurice, tu m’as encore remplacé l’Épice par du poivre !
– Source
— Prochaine étape : la maison de la radio
.
— La radio a sa propre maison ? C’est abusé !
— Vous seriez pas objetiste, par hasard ?
— Quoi ?
— Raciste des objets !
— Mais non, pas du tout. J’ai même un très bon ami grille-pain !
– Source
L’après-apocalypse avait vu renaître une véritable civilisation souterraine à l’échelle d’un petit pays. La situation avait dégénéré et une menace nucléaire pesait à nouveau.
On avait donc construit des abris anti-atomiques
dans les abris anti-atomiques
.
– Source
L’univers est immense, vraiment ! Et, depuis mon petit vaisseau en perdition, mon message d’urgence
a prit un temps fou pour arriver à destination.
Et, bien entendu, la réponse a mis autant de temps à me parvenir :
« N’habite plus à l’adresse indiquée… »
– Source
Notre minuscule vaisseau explorait la gigantesque station à l’abandon, lorsque nous avons reçu un signal puissant.
Une fois décodé, nous avons découvert l’avertissement qu’on nous imposait :
«Silence
, et pas de photos au flash !»
– Source
Le vaisseau amiral, qui avait pour mission d’envahir la Terre, avait subit des malfonctions critiques suivi d’explosions
avant de se désintégrer complètement.
Depuis la cours du château, le roi et sa suite applaudirent cet incroyable et inattendu feu d’artifices.
– Source
Depuis le téléportail, la fumée
avait envahi toute la base, rien ne pouvait l’évacuer. J’avais tenté de fuir, mais c’était trop tard. Le nuage étrange m’avait rattrapé.
Alors que mes pensées commençaient à se fragmenter, je compris : la fumée
était vivante…
– Source
Ils priaient avec passion pour que les ténèbres
cessent et que leur dieu solaire réapparaisse. Et, quelques heures après, le miracle se produisit. Malheureusement, ces maudites ténèbres
revinrent elles aussi après quelques temps.
Comme tous les jours, en fait.
– Source
L’apocalypse
était arrivée. Le soleil avait explosé, les étoiles étaient tombées, les démons grinçaient des dents, les rivières charriaient du sang, et chiens et chats faisaient des trucs contre nature.
Tout au fond, une voix s’éleva : «Je veux voir le manager !»
– Source