Quoi de mieux, sur un blog à visée littéraire, qu’une critique de roman ? Un roman, dites-vous ? La réponse est intéressante, mais la question était rhétorique, alors on va en rester là, voulez-vous ?1
Situé dans un futur post-apocalyptique, ce court roman vous fait suivre les déboires de Viktor, scientifique œuvrant au sein de la cité Gamma. Celle-ci est l’une des rares cités prospères et sûres, protégée par un mur d’énergie permettant à ses habitants de survivre en plein désert radioactif, séquelle d’une guerre contre une invasion extra-terrestre.
Ceux-ci, apparus il y a des dizaines d’années, tentent régulièrement et maladroitement de percer les défenses de la cité. C’est au cours d’une de ces incursions que Viktor va être victime d’un accident qui va le conduire à quitter le sein de sa cité et l’emmener au-delà de ce qu’il croyait connaitre…
Sanctum Corpus est une jouissive plongée dans un futur dystopique. Le récit d’Olivier raconte avec une plume énergique et efficace un futur où les dérives de l’ingénierie génétique, de la cybernétique et de la course effrénée au transhumanisme se livrent une guerre sans merci.
Écrit avec la nervosité d’un épisode de série, cette histoire réussit la gageure d’avoir les qualités d’un grand roman, et l’on ne peut que regretter, entrainé par l’histoire, qu’on doive le terminer si vite.
Olivier dessine ses personnages avec justesse et efficacité, nous les campant en quelques traits qui marquent. La situation, les décors sont impeccablement dressés et suffisent à soutenir une action souvent haletante.
Juste un petit détail qui semble être un tic de l’auteur : sautez le résumé du début, vous n’en aurez pas besoin.
L’auteur propose un extrait gratuit sur son site, mais je ne peux que vous encourager à acheter le texte complet pour le prix modique de 1,99 €. Il est disponible ici :
Bonne lecture, et choisissez soigneusement votre camp ;)
Non, ce n’est pas une pitoyable tentative d’imiter le style de l’Odieux Connard. Et si vous le pensez, je vous envoie… heu… Pedro pour vous apprendre la politesse.↩︎