On va finir par me croire agent commercial d’Olivier. La coïncidence a fait que j’ai lu de lui trois ouvrages coup sur coup. D’abord, il a eu Sanctum Corpus, puis dans la foulée Zombie Kebab que je m’étais promis de lire, et enfin La 3D libre avec Blender 2.6. Je ne vous cache pas que ce dernier est le moins palpitant de la trilogie.
Quel peut être le point commun entre un agent d’entretien, un laboratoire spécialisé dans l’engrais, un donner kebab et un groupe de geeks qui se la jouent ? Une invasion de zombies, bien entendu !
Hakim, le protagoniste de ce court roman pulp des éditions Walrus, est un type tout à fait banal, confronté aux petits défis du quotidien1 jusqu’au moment où il se trouve au mauvais endroit au mauvais moment…
Je ne suis pas un grand fan du zombie, surtout depuis qu’il est à la mode2, mais le zombie à la sauce (blanche) Saraja, c’est tout autre chose !
Avec un humour qui rappelle celui de Charles Stross dans son Bureau des Atrocités, l’auteur nous fait accompagner quelques jours totalement rocambolesques de son attachant anti-héros, au gré d’événements plus improbables les uns que les autres. J’apprécie particulièrement le pragmatisme maladroit et les décisions à l’a-peu-près de Hakim, qui nous le rendent plus humain (oui, même après) et plus proche de nous.
Car l’un des côtés vraiment amusants du roman, c’est de se dire qu’on n’aurait sans doute pas été bien plus malins malgré la culture geek que la plupart d’entre nous ont maintenant.
Bref, on en sort le sourire aux lèvres, mais on ne regarde plus un kebab de la même manière.
Pour moins cher qu’un kebab, même sans pain pita, dévorez ce récit délicieux :