Cinquième tome des mésaventures spatiales de l’équipage du Rossinante, et, donc, deuxième tome hors de l’adaptation télévisée extrèmement réussie.
J’ai à peine entamé la lecture (on change presque mais pas tout à fait radicalement de ton avec Asimov), mais c’est un plaisir renouvelé de retrouver les personnages qu’on a apprit à aimer au fil de leurs péripéties, Holden le boy-scout, Naomi la survivante, Alex le pilote blasé et Amos l’insondable, sans parler des seconds rôles toujours aussi bien dessinés.
Daniel Abraham et Ty Franck (les deux auteurs se cachant derrière le pseudo de James Corey) sont toujours aussi à l’aise dans cet univers qui possède beaucoup d’avantages sur bon nombre d’autres sagas spatiales ; et notamment le génie de raconter une histoire à la fois très humaine (politiquement et socialement) et plus grand que l’homme (face à l’espace d’abord, et face à l’inconnu derrière les anneaux).
Bref, un régal encore une fois renouvelé.
(Actes Sud - ISBN : 978-2330119010)
Austère.
Voilà ce qui qualifie de prime abord l’œuvre que j’ai entre les mains.
C’est une enquête, une étude, un véritable travail à la fois journalistique et quasiment d’archéologie moderne.
Le parti-prit des auteurs a été d’éviter tout sensationalisme, tout star-système. D’autres livres traitent déjà en profondeur des grands noms de l’histoire du jeu vidéo français tels que Éric Chahy, Frédéric Raynal ou Philippe Ulrich.
L’angle choisi par les deux auteurs, au contraire, est d’ordre historique et sociologique. Le livre se décompose en trois grandes parties ;
C’est une plongée dans une partie de ma jeunesse (1980-1990) par l’autre bout du spectre de mes souvenirs. Une lecture longue, académique, mais passionnante.
(Pix’n Love - ISBN : 978-2371880290)
Notamment dans les années 1965, à l’époque où, aux USA, devenait célèbre le jeu Spacewar!↩︎