Dans le billet presque précédent, j’ai évoqué le fait de proposer des billets kaléidoscopes, ou patchwork, comme vous voulez. Mais des billets ne traitant pas spécialement d’un sujet en particulier sur des kilomètres de signes. Je me suis dit que je pouvais formaliser cela sous la forme de ce que j’appelle un périscope. À voir la fréquence, mais comme le titre peut le laisser suggérer, ce sera mensuel. Pour le moment. Ou pas.
Je reconstruis petit à petit la perte sèche de ma magnifique manœuvre de formatage de mon disque de données. Le système de backup est en place, et je vais même jusqu’à prendre l’habitude de le lancer manuellement, malgré les programmations que j’ai prévues.
J’ai récupéré ou refait en un temps presque record toute l’organisation et les visuels pour mon atelier d’écriture, la Scribulerie. Ça a été pour moi l’occasion de (re)découvrir et de comprendre l’utilité d’une fonctionnalité que j’avais lâchement fuie dans Photoshop ; les plans de travail.
C’est une fonction arrivée il y a à peine deux ou trois ans, à laquelle je ne m’étais jamais intéressée. Son intérêt dans un logiciel comme Illustrator pouvait encore s’expliquer, mais pas dans Photoshop1.
Pour (re)faire les visuels à destination (entre autres) d’Instagram, je me suis basé sur un modèle proposé par Adobe. Dedans j’ai eu le déplaisir de découvrir un plan de travail par format d’image. J’ai commencé à mettre ça de côté, masquer les formats surnuméraires et bossé sur le contenu.
Et puis, j’y suis revenu, me disant en fait que certains formats (le plus vertical par exemple) pouvaient être bien adaptés à faire les posts contenant beaucoup de texte. Du coup, j’ai plongé dans l’acceptation des plans de travail.
Héé bien… C’est absolument top à utiliser. Vraiment.
Ce que j’ai malheureusement2 perdu, c’est un long et fastidieux travail de composition dans After Effects. Pour l’un des formats que je suis en train de préparer pour le festival Geek Family de Saint-Cannat, la version vidéo des épisodes doit s’ouvrir sur un panneau d’affichage d’aéroport.
J’avais cherché des templates tout faits pour ça, mais soit c’était moisi, soit c’était hors de prix. Je me suis donc résolu à le faire moi-même3. J’ai donc bossé un peu plus de deux jours à concevoir un système de panneaux rotatifs contenant l’alphabet (majuscule uniquement), les chiffres et quelques signes. Chaque panneau de lettre pouvait être défilé jusqu’à arriver au signe voulu, grâce à un petit bout de code et des réglages adéquats.
C’était un peu fastidieux, un peu difficile à piloter et régler4, et assez limité en termes de quantité pouvant être affichée. Mais, ça marchait :
Le résultat est très satisfaisant, en mode « C’est moi qui l’ai fait ! », mais… mais… mais…
Mais tout cela a disparu dans le grand vortex du double formatage avec suppression de la partition parce que tant qu’à faire une connerie, autant la faire à fond !
Donc, j’ai dû refaire. De zéro. Sans courage, sans motivation, sans envie de me retaper tout le fussoir que représente cette lourde composition.
Donc, quitte à écorner le cliché visuel du panneau d’aéroport, j’ai décidé de le moderniser. Exit les panneaux rotatifs, bonjour les diodes lumineuses !
Sans rentrer dans les détails, la nouvelle version est :
Et voici ce que ça donne :
Ça a aussi beaucoup plu aux patrons, alors. Banco !
Cet été, nous serons absents du 21 au 31 juillet. Attendez-vous à un mini-journal d’explorateur au retour, comme l’année dernière.
Enfin, pas tout à fait. Je ne vais pas tenter de nouveau de le faire en live et en direct. Je pense partir avec le minimum analogique (cahiers et matériel pour écrire et dessiner) et n’avoir que le smartphone de hi-tech sur moi.
Oui, je sais. On peut écrire, blogguer, toussa, à partir d’un simple smartphone. Y’a même des gens qui écrivent des romans avec6. Moi pas. J’y arrive pas, ça m’énerve, et je vais pas en vacances pour m’énerver.
Twitter™®©, ce réseau que j’aimais quand je l’ai découvert, se pourrit jusqu’à la moelle. Le super-héros de la Tech qui l’a racheté est en train de casser le joujou qu’il s’est payé.
Je ne cesse de me demander pourquoi, étant donné que, toute crapule néolibéraliste qu’il est, il n’est pas coutumier de piétiner ses investissements comme il est en train de le faire avec Twitter™®©.
Mais, bref. Twitter™®© est devenu médiocre, tout est fait pour raquer, diviser, exclure, nazifier. Merdifier, comme dirait Ploum7.
Donc, comme beaucoup de monde formant la 2e vaque de migration vers Mastodon, je pense que d’ici la rentrée, je vais lâcher mon compte Twitter dans la cuvette et tirer la chasse.
Je vais tout de même garder encore le compte des HebdoCubes, tant qu’il y a encore des participants qui insistent, mais tôt ou tard, j’ose espérer ne garder là aussi que son miroir Mastodontien.
Et laisser les rageux, nazillons et politicards crasseux s’étriper sur le réseau du multimilliardaire débile, puisqu’il ne semble plus y avoir que ça sur Twitter™®©.
Pas pour moi, s’entend.↩︎
ou… heureusement ?↩︎
Sur la base d’un tuto Youtube très mal fichu, et qui vous abandonne à la moitié du projet.↩︎
Surtout les durées et rythmes d’affichage, pour lesquelles il fallait tricher à coup de time remap, ce qui plombait d’autant plus le temps de rendu.↩︎
Au minimum quatre à six fois plus rapide.↩︎
J’en ai lu un, il y a longtemps, qu’on m’avait conseillé. Je n’ai plus le titre en tête, mais c’est tant mieux. C’était vraiment médiocre. On pourrait dire que ça n’a rien à voir, et pourtant, c’est la mentalité derrière l’acte assumé qui donne un contenu naze.↩︎
Mais pas dans ce sens-là.↩︎