Parce que je me connais ; le risque c’est que je me dise –comme d’hab : « Je vais raconter ça en quelques lignes », et, finalement, je me retrouve à passer un temps trop long et imprévu à rédiger des pages et des pages1…
L’astuce serait de recourir à ce que j’appelle un billet à échantillons ; Un billet de blog qui collationne différentes infos et histoires.
J’ignore comment ils sont perçus par mon lectorat, étant donné que je n’ai jamais de retour2. Mais peu me grave et pas d’importe, faisons cela !
Après la décision d’arrêter la production des Archives, j’ai expliqué ma volonté de ne pas laisser moisir dans un coin numérique les idées jetées pour l’hypothétique saison 4 du feuilleton des Archives par mon bro Olivier et moi-même, comme raconté quelque part dans ce billet.
Hé bien, c’est ce que j’ai fait. Avec la bénédiction de mon complice, j’ai repris les notes que nous avions jetées dans notre espace collaboratif secret.
J’ai relu tout ça, réfléchi, commencé à regrouper, trier, ajouter. Puis j’ai encore réfléchi, cette fois pour trouver un fil narratif, un synopsis. Et, enfin, j ’ai une dernière fois réfléchi à comment réorienter le bousin pour passer d’une écriture faite pour de l’audio uniquement, à quelque chose de lisible sur une page3.
C ’est ce qui a conduit –notamment– à la création d’un nouveau personnage qui va endosser le rôle du narrateur.
Or, donc, laissez-moi vous présenter Esméralda Van Waakstied, étudiante de 26 ans, en 2e année de Bachelor Informatique, à la recherche d’un stage d’un mois pour valider son année.
« Ce qui lui arrive ensuite va vous choquer4 ! »
Bref. 6 chapitres (sur 7 prévus) sont déjà écrits (en 1er jet) et la novella promet être épaisse d’environs 150.000 signes, soit environs 120 à 150 pages au format livre de poche.
« Quand est-ce que je pourrai lire ça ? » me demandez-vous ?
D’abord, je tiens à vous remercier, car j’adore les questions pertinentes. Ensuite, à vrai dire, je n’en sais encore rien. Il y a encore beaucoup de boulot ; finir l’écriture, faire beta-lire, corriger, améliorer, faire la couverture5, composer l’ePub, trouver comment le diffuser…
Mais, ne vous inquiétez pas. Restez en veille ici, ou par le flux RSS du blog, ou par la nouvelettre, ou bien encore en suivant mes zélucubrations sur Mastodon (de préférence) ou sur Twitter.
Bref, affaire à suivre !…
Presque pour de vrai. En tout cas Je me suis demandé si je n’étais pas touché par de la sénilité précoce, tant la bourde que j’ai faite est énorme et inexplicable (sans parler d’être inexcusable).
Vendredi dernier, j’ai accidentellement reformaté mon disque de travail.
Voilà, c’est dit. Ça ne fait pas spécialement du bien, mais c’est fait.
Comment ça s’est passé ? J’ai confondu avec un disque externe qui ne porte pas du tout le même nom. J’ignore comment j’ai pu faire une aussi grosse connerie. Ça me dépasse encore.
Le plus ironique ? Le disque que je voulais reformater était destiner à… faire du backup.
Rien que d’écrire ça, j’ai envie de me donner des baffes.
Sur le disque de travail j’avais tout mes projets pros de l’année. J’avais toutes les sources graphiques de mon atelier d’écriture, les sources graphiques, les rushes et les templates de montage de la SVTLC, tout ce que j’ai créé pour les Archives de l’Insondable. Et, bien entendu, tout ce qui est de l’ordre de l’administratif ; devis, factures, bons de commande, etc.
Sauf pour les Archives et quelques bricoles, ça ne touche que l’année 2023.
Mais, quand-même, ça pique.
Pendant 2 jours et demi, mon pote Cyril a tenté tout ce qu’il pouvait pour essayer de récupérer quelque chose. Au final, il a réussi à dénicher environs 77 gigas6 de fichiers divers. Malheureusement, ce qui a été retrouvé ne concerne curieusement que de vieux fichiers, tous ayant déjà fait l’objet d’un backup.
C’est –bien entendu– trop tard, mais tandis que Cyril faisait ce qu’il pouvait (à distance), j’ai commandé un disque de 4TB7 et un boitier. En conjonction avec l’autre de 2TB8, je les ai branchés tous les deux sur un Raspberry Pi sur lequel j’ai installé la solution OpenMediaVault. Et hop ! Un petit NAS de backup pas cher. Une fois Sync Back Free bien configuré sur le PC, ça va tourner tout seul.
… si seulement j’avais fait ça avant …
Aujoud’hui9, c’était ma dernière intervention de l’année en tant que formateur.
J’ai été jury à l’oral de présentation des books imprimés de nos élèves en B1.
Ça a été un peu galère, notamment parce que tout le secteur était privé d’internet (fibre & 4G) suite aux violents orages de la semaine, et à cause d’un drama autour d’un élève.
Mais, finalement, on a vu de belles choses, et de belles progressions.
Je ne vais pas dire que j’ai hâte de recommencer l’année. Mais un peu quand même…
Comme cette phase.↩︎
À l’exception d’une seule personne.↩︎
Ou un écran. Mais j’ai la barbe blanche, l’idée de lire sur du papier m’est plus naturelle.↩︎
Voui, je sais, c’est un peu facile.↩︎
Qui a dit : « Par une IA » ?↩︎
Ce qui ne représente qu’une fraction de la perte totale.↩︎
Un disque physique à 5400 T/m, qui ne coûte plus grand chose en ce moment.↩︎
Celui qui est indirectement la cause de mes soucis actuels.↩︎
Vendredi 16 juin.↩︎