Vendredi 05 février 2010 - Temps clair, 12° - 9529 mots
Mes belles résolution commencent à voler en éclat, et je me fais doucement rattraper par les sirènes du quotidien, que je transforme facilement en très bonnes excuses, tout au moins à mes yeux.
Pourtant le roman avance petit à petit. J’ai écrit quasiment cinq chapitres, mais j’ai calé tout à l’heure pour une sombre bêtise. Liée à une autre idiotie patentée.
J’installe des OS
. Des systèmes informatiques. C’est une drogue, c’est plus fort que moi. La faute à Linux, la faute à VirtualBox, la faute à Dimitri en bout de course.
J’ai trois ordinateurs; deux portables et un fixe (qui en matière d’encombrement n’a rien à envier aux portables). Un macbook tournant sous —surprise !— osX
, un tout petit Asus eeePC 701 tournant sous Crunchbang Linux
et le fixe est un Asus eeeBox tournant sous Linux Ubuntu 9.10
1.
Je préfère en général écrire sur la Buntubox (le pc sous Ubuntu pour les non pratiquants) parce que j’aime la sobriété et le “calme” de PyRoom, et que j’ai un clavier complet, ce qui est toujours physiquement agréable. Je n’écris que peu sur le Mac qui est un portable qui ne bouge que très peu. Et lorsque je sors, j’écris sur l’Asus. Le clavier est très petit mais on s’y fait. Et puis j’ai PyRoom également, ce qui ne me change que peu mon environnement de travail (mis à part que je passe d’un 21 pouces à un 7 pouces…)
Mais depuis quelques jours, une horreur hante ma Buntubox. Elle s’appelle VirtualBox et c’est un superbe système de virtualisation. Entendez par là que c’est un programme permettant de simuler un autre ordinateur. Cela permet par exemple d’installer et faire tourner n’importe quel Windows
ou Linux
sur un système déjà présent et que l’on veut garder intact. En effet le système de virtualisation est encloisonné dans l’application VirtualBox. Il ne peut pas “déborder” sur le système principal.
J’ai donc copieusement craqué, et téléchargé les plus connues (Debian
, Fedora
, Suse
, Gentoo
…) ainsi que les plus exotiques (Slackware
, Crux
, Arch
) distributions Linux
pour les installer, accompagné bien sûr d’un petit Windows XP
un peu perdu dans cette famille linuxienne.
Sans rentrer dans les grosses applications gourmandes en ressources, j’avoue que j’ai été impressionné par le fait que le système dans le système reste très réactif. Surtout lorsqu’on le passe en plein écran. Bien sûr, priorité est donné à la virtualisation et si par malheur —comme ça m’est arrivé— on lance par exemple Open Office pendant qu’une Fedora
s’installe, vous pourrez bien attendre 15 minutes ne serait-ce que pour voir apparaître le logo Open Office.
De tout ça, j’ai dû (momentanément ?) faire l’impasse sur les distributions hardcore (Slackware
, Crux
et Arch
), qui sont très old-school au niveau de l’installation (en général texte seulement et démerdez-vous à la main pour formater et partitionner le disque) et sur lesquelles j’ai donc buté au point de ne jamais aller beaucoup plus loin que le partitionnement des disques…
Le problème, comme je l’ai expliqué plus haut, c’est que lorsque VirtualBox tourne, mieux vaut qu’il n’y ait rien d’autre qui tourne à côté, ne serait-ce que PyRoom (si c’est pour attendre 5 secondes entre deux frappes de touches…). Donc pendant que VirtualBox s’escrimait avec Solaris
, j’ai emballé le Mac et me suis rendu au Caf’Thé écrire un brin (en l’occurrence la fin du §4 et le début du §5)
L’erreur stratégique a été d’y aller avec Dimitri qui était tout fou. Parce qu’il venait enfin de mettre la main sur Coccinelle 4
sur DVD. Ah pas mal, d’autant qu’il me l’avait bien vendu. Donc, pendant qu’il le gravait, je finissais mon chapitre. Autre signe (os)tentateur, la gravure s’est terminée en même temps que la clôture de mon chapitre.
Et là, c’est le drame : il me tend le DVD. Comment résister !
Encore un OS tout neuf à installer !
Alors j’ai glissé la galette dans le lecteur, lancé Bootcamp et…
… attendu 1h30 sans toucher à la machine, et à écrire le début du chapitre suivant sur un bloc-note, chose peu pratique quand on a prit l’habitude d’écrire les autres au clavier (je parle notamment de la densité du texte qu’on ne ressent pas du tout pareil)
Bon, bah, voilà, j’ai quand même avancé, mais pas autant que… Ah, excusez-moi, XP
a fini de s’installer, il demande un redémarrage et … ah, excusez-moi, Solaris
me demande en quelle langue est mon clavier et…
… à demain !
Karmik Koala !↩︎