Cette journée ne va pas rester dans les mémoires1. On se lève quand on veut, on petit-déjeune à notre rythme. Et on établit le programme du jour :
On arrive tout de même à se motiver pour aller faire quelques courses au supermarket d’à côté, puis nous revenons à la maison nous manger une salade bricolée2.
Et puis, parce qu’on est des violents motivés… une grosse sieste digestive s’en suit.
Après avoir récupéré d’une si violente matinée, nous réunissons assez de motivation pour reprendre la route, direction la côte sud, à la recherche d’un coin de bord de mer sympa où nous échouer sur nos serviettes. Après une bonne heure de routes de montagnes, nous nous garons dans le village de Léntas où nous profitons quelques heures de la plage, touristique mais pas saturée.
Puis, l’heure tournant, nous repartons tranquillement, avec un arrêt gastronomique au village de Pitsidia. La petite place du centre du village3 est tout ce qu’il y a d’accueillante, même en dépit du fait qu’elle soit essentiellement occupée par les tables des différents restaurants qui l’ont colonisée.
Nous jetons notre dévolu et nos séants sur les chaises accueillantes d’un petit restaurant de grillades. Installés sous les platanes, au frais après une journée pas trop chaude mais quand même, on a bien profité de la soirée. Notamment grâce à un ouzo local délicieux4, suivi de grillades de côtelettes d’agneau, de cœurs d’artichauts farcis, et de briam. Le tout arrosé d’un vin blanc sto chorio5 passable. Vin blanc qui a été commandé après un pichet de vin rouge qui s’est tout simplement avéré imbuvable. Si, ça arrive encore.
Le repas s’est conclu par les fameuses glaces à la vanille artificielle. Dit comme ça, ça ne semble pas appétissant, mais c’est une sorte d’institution grecque à côté de laquelle on ne peut pas passer. On également eu droit à des glikos de cerise et une tournée de raki en cadeau. C’était parfait.
Donc, bien entendu, nous sommes rentrés satisfaits, motivés par la perspective d’un gros dodo.
Je vous avais prévenu ; rien de palpitant.