L’éclat de Coquille — Juin, tome 1

C’est vraiment presque bientôt l’été !

Un point sur le recueil

Il est sur les rails. De mon côté, on a bouclé les repasses de réécriture¹ et corrections fin mai. On en est arrivé à presque 7 versions. D’après d’éditrice, je suis dans la moyenne basse. Et je m’en réjouis.

L’étape suivante concernait le paratexte, c’est-à-dire tous les autres éléments qui ne font pas partie du texte proprement dit. Il s’agit de choses comme le titre, la quatrième de couverture, les infos techniques et les remerciements.

Le dernier échange en date concerne la relecture de la maquette d’impression. Bien qu’il subsista encore quelques coquilles et une ou deux répétitions récalcitrantes, l’essentiel des notes concernait la mise en page proprement dite².

Néanmoins, même si ce n’est pas encore aussi gratifiant que d’avoir l’objet réel entre les mains, parcourir la maquette d’impression, avec sa mise en page, m’a déjà touché.

On attend la suite maintenant. Et j’ai hâte d’y être.

Mais, en attendant, j’ai terminé³ la refonte du site côté auteur. Si vous voulez y jeter un œil, c’est par ici !

Un point sur les savons

Le weekend dernier, j’ai enfin trouvé le temps de faire un pain de savon à l’huile de chanvre⁴. Ça s’est déroulé sans histoire. Je l’ai coloré en ocre⁵ et parfumé avec un des parfums naturels test commandés sur Aromat’easy, à savoir un truc qui s’appelle « Comme un papillon », parce que pourquoi pas.

La couleur est… ben vous jugerez avec les photos ci-dessous. Le parfum est sympa, sans être foufou⁶. La trace est montée très vite et très bien. Bref, la fabrication s’est bien passée.

48 heures après, il était temps de démouler. Là encore, sans aucun souci, si ce n’est qu’on voit la présence de bulles dans le pain, alors que j’avais passé quelques minutes à tapoter plus ou moins fortement le moule contre le sol, histoire d’évacuer le plus possible de bulles. Il faut croire que je ne l’ai pas fait assez longtemps. Et la pâte était déjà assez ferme.

Bref, pas grave.

Le pain de savon au chanvre dans la trancheuse

Le tranchage du pain a donné une bonne douzaine de blocs réguliers⁷. J’en ai profité pour faire ce que j’oublie systématiquement depuis quelques générations de savon : les tamponner pour les signer.

J’ai aussi retrouvé une boite de lettres à défonce que j’avais achetée au tout début. Ce sont des blocs de lettres en relief qui peuvent s’assembler en mode Lego⁸ pour former des mots. Celui que j’ai composé a donné :

Trois blocs de savon tamponnés et gravés

Il m’a quand même fallu poinçonner quatre blocs avant de m’apercevoir que je posais mon sceau « NooT » à l’envers. Bon, c’est pas très grave, vu qui s’en servira et surtout la profondeur du tamponnage ; trois lavages de mains, et on ne le verra plus.

Maintenant, la douzaine de petits blocs se repose en cure, le temps que la soude et le gras s’autodévorent pour transmuter ces petits objets en machins qui moussent.

J’ai également refait un shampooing solide. La même recette, mais pas le même moule et ajout de parfum et couleur⁹. Et j’ai toujours le problème de fonte des deux principes actifs¹⁰ qui devrait donner une pâte lisse et homogène. Sauf que moi j’obtiens une sorte de purée granuleuse assez moche. Faut que je trouve d’autres infos là-dessus¹¹.

Bon, je vais me savonner les mains, et je reviens…

Un point sur la fin d’année

Bientôt la quille !

On est sur la dernière ligne droite avant les grandes vacances¹². Ça veut dire qu’il y a un coup d’accélérateur et de stress, à la fois pour les élèves et pour les profs… mais en décalé.

Oui parce que, qui dit fin d’année, dit examens, oraux, présentations de books, de travaux, etc.

Donc les élèves ont un gros coup de boost à fournir. Simultanément, pour nous formateurs, le plus gros du taf consiste à générer des sujets de partiels¹³ et, surtout, le plus dur : être présent, bricoler dans son coin, répondre laconiquement à 2-3 questions et profiter du temps qui passe¹⁴.

Mais, une fois que ces épreuves sont terminées, on enchaîne sur quoi ?

Les corrections. Les évaluations. Les commentaires. Les notes d’assiduité. Les remplissages de bulletins. Les chasses aux il-a-rendu-en-retard-bourdayle-où-il-m’a-envoyé-son-travail-le-crapulin ?

En résumé, la semaine suivante les examens de fin d’année se déroule en mode guidon d’vélo dans les gencives pour nous. Le reste de l’année, on a le temps de noter et remplir les Zedino et autres Hyperplannings. Mais là, non. Le bouclage des bulletins c’est pour la fin de la semaine. Alors, on corrige, on taf, en se disant qu’on aura le temps de souffler après.

Mais pas trop… Y’a une nouvelle année à préparer !

Bref, tout ça pour dire que j’ai fini mes devoirs. Je suis content.

C’est triste, une salle de classe vide… sauf à la fin de l’année !

Un point sur la basse

Je la revends. J’abandonne. Je ne suis pas triste. Juste un peu déçu¹⁵.

Ça fait des éons que je n’y ai pas touchée. Elle est là, dans mon dos, quand je suis à l’ordi¹⁶. Elle est tout le temps là, au point que je ne la vois même plus. Elle a pris une sacrée couche de poussière. Et ça me fait pitié de la laisser moisir¹⁷ pour rien alors que — peut-être — elle pourrait faire le petit bonheur d’un bassiste en devenir.

Alors c’est décidé. Dès que j’ai un peu de temps, je la décrasse, je la dépoussière, je la lustre et la bichonne une dernière fois. Je fais de même avec l’ampli cube, je réunis tous les accessoires, et je monte à Eguille voir Troc’n Roll la mettre en dépôt-vente.

Et je vais libérer quelques gigas de disque dur en désinstallant Rocksmith.

Et on va passer à autre chose¹⁸.

Un point c’est tout

Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas.