On y est ! J’ai fini mes cours1 pour cette année. Et, ce fut sur les chapeaux de roue.
La fin d’année d’un formateur implique les choses suivantes :
Bref, on va souffler, mais j’ai comme une sorte de déprime post-partum. Je suis vidé de mon énergie et je n’ai plus aucune motivation.
Bon, ça n’est pas non plus comme si je ne faisais plus rien3, mais il me reste tout un tas de trucs dans la todolist que je laisse consciencieusement composter. Et c’est pas bien.
Je crois que j’ai enfin trouvé le meilleur combo4 pour écrire en numérique sans trop m’encombrer.
Pour les cours, je trimballe et travaille avec un portable Omen qui est relativement puissant5, mais qui n’est pas un ultra portable et pèse quand même 3 kg, auxquels il faut ajouter les 30 tonnes de l’alimentation.
Et comme c’est essentiellement un ordinateur pro de travail, je me vois mal le balader en vacances pour y taper du texte tout simple comme je le fais maintenant, au risque de le ruiner bêtement.
C’est la conjonction des discussions régulières et geekesques avec Olivier G. et Pym que m’est venu l’idée de retenter une expérience déjà faite il y a longtemps, mais avec un autre matériel. Ce qui s’était avéré peu concluant.
Donc, voilà la solution :
La tablette Xiaomi Pad 5, récupérée de l’ami Maciej, et le magnifique K:03 de chez Ergohaven. Oui, parce que j’avais complètement oublié qu’on pouvait tout simplement connecter un périphérique en USB-C sur une tablette Android.
Le K:03 a plusieurs avantages ; il est léger. Comme c’est un clavier splitté il se range facilement et prend peu de place. Son seul inconvénient : il est filaire. Un clavier bluetooth serait parfait, mais on verra ça plus tard.
Après quelques tâtonnements de config, pour faire reconnaître le clavier en Bépo6 et convaincre le clavier virtuel de se cacher quand le K:03 est branché, tout fonctionne à merveille.
Ajoutez à cela Obsidian et son sync qui marche fort bien, et c’est quasiment parfait.
Il ne me restait plus qu’à me pencher sur le gros morceau : revoir la configuration du K:03, que j’avais commencée à tâtons sans la terminer. Ce qui, avec les conseils de Pym, est chose faite. Et voici à quoi ça ressemble maintenant :
Ça n’est pas encore 100 % optimal, il manque encore des bricoles çà et là, mais dans l’ensemble, j’en suis vraiment satisfait.
Bref, me voilà paré à pouvoir écrire mon prochain roman7 sur la plage.
Les savons, pour le moment, ça va. Je devais faire une nouvelle fournée de mon désormais classique. Je vais tâcher de me programmer ça pour ce week-end. Et le nouveau est encore en cure jusqu’au 4 juillet.
Non, ce dont je voudrais parler aujourd’hui, c’est du shampooing solide que je me suis amusé à faire en parallèle de la dernière fournée de savon.
Même si j’ai un doute sur une étape de la recette, faire un shampooing solide est beaucoup plus simple. Tout simplement parce qu’il n’y a pas de saponification, donc pas de soude, donc pas de réaction chimique lente et potentiellement dangereuse.
Donc, depuis quelques semaines je me lave les cheveux avec. Et, au début, c’était parfait. Bonne odeur, belle mousse, ni gras ni asséchant.
Mais, ces derniers jours, j’ai constaté que mon cuir chevelu était irrité, voire abimé. Je n’ai pas immédiatement accusé le shampooing, parce que je sais être en mesure de me saboter le cuir chevelu lorsque le niveau de stress atteint un certain palier8.
Mais, dans le doute, j’ai fait un test ; je suis repassé au shampooing classique. Le résultat est radical : les irritations ont pratiquement immédiatement disparu.
Donc, le verdict est tombé : si sympa que soit ce shampooing, je vais m’en débarrasser. Ainsi que les deux autres pains que j’avais faits depuis9, et malheureusement, les quelques restes de produits nécessaires à la recette. Dommage.
La Gazette. Ma nouvelettre10, qui était pensée comme un petit précipité de ce j’écris ici, est encore en panne.
À l’origine, elle fonctionnait grâce à un service proposé par Mailerlite, qui permettait tout simplement que chaque semaine, le flux RSS de ce blog soit récupéré, et d’injecter les nouveaux articles parut dans une maquette adaptée.
Mailerlite, il y a quelques mois, a changé radicalement sa plateforme. Ce qui a obligé tous les utilisateurs à effectuer une opération pour migrer leurs comptes de l’ancienne à la nouvelle plateforme.
Dans l’opération, que j’ai trouvée laborieuse et mal expliquée, j’ai carrément perdu la liste des inscrits à l’ancienne nouvelettre.
Je me suis ensuite rendu compte, après avoir recréé et réinstallé tous les modules d’inscription et autres bidules nécessaires11, que le service flux RSS → newsletter
était devenu payant.
Et, en toute honnêteté, l’amplitude de ma très modeste gazette ne justifie en rien que je prenne un abonnement payant pour la gérer.
Donc, pour le moment, et pour la troisième fois, la Gazette est à plat. Je ne désespère pas de la remonter un jour, mais pour le moment les pistes vers une solution sont déprimantes. On dirait — alors même que j’ai pu m’en servir, un tel système n’intéresse presque personne.
Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas.
À l’heure où j’écris ceci, j’ai encore 4 heures lundi qui viennent. Et une petite réunion le jeudi qui suit. Mais, ça ne compte pas.↩︎
Ces fameux oraux qui devaient se dérouler de 9 heures à 12 h 30, et qui se sont terminés en fait à 19 heures avec une minuscule pause pour manger…↩︎
Voir plus loin.↩︎
Pour le moment.↩︎
C’est une machine tournant sur un i7 2,3 GHz, avec 16GB de RAM et une RTX 3060.↩︎
Natif depuis quelques versions d’Android↩︎
Qui y croit encore ?↩︎
Et les occasions ne manquent pas, surtout en fin d’année, voir le premier point de ce billet.↩︎
Ce devaient être des cadeaux.↩︎
Néologisme que j’aime et dont je trouve dommage qu’il ne soit pas entré dans l’usage populaire.↩︎
Qui avaient eux aussi disparus. En fait la migration peut se résumer ainsi : en fait on efface tout et on repart à zéro.↩︎