Je ne veux pas ici jouer les philosophes de bar-PMU. Mais parfois je suis saisis par l’épouvantable cycle des broutilles bordel-de-merde du quotidien.
On semble passer son temps à se débattre entre les contigences quotidiennes, et il semble que dès qu’on se débarasse d’un problème qui n’a rien de vital mais qui vous empoisonne un moment, c’est pour laisser le champ libre au suivant.
A côté de cela, parfois, la science-fiction “réelle” marque une résurgence au moment le plus surprenant.
Ce matin, à la radio, on annonce la découverte1 d’une exoplanète susceptible d’être le corps céleste correspondant au plus près des caractéristiques de notre bonne vieille Terre.
Entre autres, elle orbite autours de son étoile à une distance idéale pour garder à sa surface l’eau à l’état liquide. En d’autres termes, une planète habitable.
Forcément, pour le gamin nourrit à la SF, ce genre d’annonce me replonge dans les souvenirs de couvertures des vieux Science & Vie et autres émissions télé animées par les frères Bogdanov2 ou par Michel Chevalet.
Ca fait plaisir, dans un monde qui marche sur la tête et dont l’avenir est plus qu’incertaint, de voir qu’une part de rêve scientifique existe encore et me permet de continuer à voyager loin de notre fange originelle…