Et voilà. Forcément, à se coucher à pas d’heure on se lève à pas d’heure en négatif. 11h ! C’est dire si on a galopé pour aller voir Dada à Beaubourg. Le problème, à vrai dire, c’est que ma Crou repartait pour son Süde à 2h. Nous sommes donc allé chercher nos billets et montés au 6ème étage du «truc».
Là nous attendait une file de 20-30 mètres de long pour entrer dans l’expo proprement dite. On s’y est incrusté et on a attendu. 10-15 minutes plus tard on n’avait pas fait un pas. L’heure tournait et on s’est demandé quoi faire. Et puis comme 10 minutes plus tard on n’avait quasiment pas encore bougé, ma Puce a cédé et on s’en est retourné tous penauds et très déçus.
Comme elle commençait à flipper un peu pour l’heure (sur ce point, on se rejoint), nous sommes allé à la gare de Lyons attendre avec patience et résignation son train. Une fois les adieux faits (mais bon, on va se revoir bientôt ! Hein ? ;) je suis retourné avec Luc du côté des Halles. On n’allait pas se laisser faire comme ça, ma Crou m’avait donné mission de retourner à Beaubourg l’après-midi et d’aller voir l’expo quand même avec Luc et de lui faire un rapport.
Luc et moi sommes allé manger au Frog’n Rosbif, un pub plutôt sympa (comme les vrai pubs, quoi) qui sert un «véritable» breakfast anglais ; bacon, saucisses, haricots à la sauce tomate, croquettes de pomme de terre, le tout arrosé d’une rousse en pinte. Miam !
Sur le retour vers Beaubourg, on a croisé ceci d’insolite :
Etonnant, hein ? Il me semble qu’il y a d’autres endroits à Paris où l’on peut trouver ce genre de petit clin d’oeil étrange. Et puis nous avont débouché sur l’esplannade du centre.
Et là, c’est le drame. Il y avait la largeur de l’esplannade de queue pour entrer dans le centre même. Je suis resté quelques minutes totalement estomaqué, et puis j’ai fait un geste de désespoir et j’en ai eu marre. Allez, viens Luc, on se casse…
Sur le chemin, près de l’angle du centre, on a vu ceci :
Je suis rentré chez Luc rassembler mes affaires (en oubliant une commission pour ma Puce, la honteuh…), échanger quelques fichiers et puis très vite il a fallu reprendre le métro (pour la dernière fois, délice !) direction gare du Nord.
Un panneau tentait de communiquer en un language connu de lui seul. A moins qu’il prévenait d’éventuels visiteurs en provenance de Bételgueuse qu’il ne fallait pas laisser ses bagages sans surveillance. Ou tout simplement il déconnait à plein tubes, ce qui expliquerait que mon train avait 15 minutes de retard. Lien de cause à effet particulièrement foireux, mais je n’aime pas imaginer que je suis encore victime de cette saloperie de malédiction qui veut qu’à chaque fois que j’attend un train gare du Nord, celui-ci n’est affiché que quelques secondes avant son départ (voire après), bien longtemps après tous les autres.
Et puis je suis rentré, triste comme un terril, de ce ouikènde très sympa, mais beaucoup trop court.
Merci E&O. Grand merci mon Luc. Et à très très bientôt ma Crou. Bises