Matinée pas spécialement drôle ni palpitante. On boucle les valises1, puis on fait une grosse séance rangement et nettoyage de la maison, un peu tristes de quitter cet endroit –certes venteux, mais terriblement chouette.
On entasse comme on peut touristes et bagages dans la Suzukakia2 et on quitte les lieux.
Petite escale à la pompe où on demande le γεμάτος3 avant de descendre à Merikas rendre la voiture. Le pompiste nous met 20 litres dans le réservoir, et nous demande… 60 €uros !
On s’est regardés, on a regardé le prix affiché : 2,780 €/l. Ouch.
Arrivés au port, on rend la voiture, on laisse nos gros sacs à l’agence de location, comme gentiment proposé, et on va se balader un peu sur le port, mi-déambulant, mi-faisant quelques courses pour prendre de quoi boire et grignoter sur le bateau.
Celui-ci arrive avec juste une heure de retard4. On embarque tranquillement, et… nous voilà parti. Αντιο, Κύθνος !
Arrivés à Lavrio5, Fanis, notre taxi nous attend avec un panneau sur lequel j’ai vaguement reconnu mon nom6. Tout aussi sympa et affable que son collègue Panos qui nous avait conduits de l’aéroport à Athènes quinze jours auparavant, Fanis nous conduit tranquillement et directement dans la petite rue Lekka, à deux pas de la place Synthagma, où se trouve notre petit appartement pour cette nuit athénienne, avant le retour en Macrozie.
Une fois dans l’appartement, on largue nos kilos de bagages, on se douche, se change et hop ! On repart balader dans l’effervescente Athènes.
De Synthagma, on se dirige vers l’est, pour se retrouver d’abord dans le calme quartier de Plaka, d’où on peut voir l’Acropole quel que soit l’endroit où on se trouve, puis Monastiraki où se trouve le marché aux puces d’Athènes7, et enfin Psyri qui est sans doute, le soir, le quartier le plus vivant après Monastiraki.
Enfin, on a terminé la soirée par manger au Krasopoulio tou Kokkora8, restaurant très sympa calé dans une des nombreuses ruelles du quartier. On s’est copieusement régalés et, pour couronner le séjour, nous avons commandé une bouteille de résiné. Loin des résinés bricolés pour l’export, celui-ci était sec comme il faut et délicieusement parfumé. Miam !
Finalement, c’est pas tout ça, mais demain on a avion, alors dodo.
En emballant soigneusement les pots de miel et les bouteilles d’ouzo, et en se demandant si ça va pas faire trop lourd à l’enregistrement de l’avion.↩︎
L’ayant expérimenté à l’aller, on savait que ça rentrait. Avantage : on était tellement engoncés dedans qu’en cas d’accident on avait déjà les airbags déployés.↩︎
Le plein.↩︎
Un record pour ce séjour.↩︎
La réservation s’étant pourtant faite par mail, mon nom y était écrit plusieurs fois… Je ne sais toujours pas comment il a pu se retrouver orthographié aussi étrangement.↩︎
Qui le fut vraiment à une époque. Maintenant c’est un immense marché de babioles et fringues pour touristes. Mais, ça reste rigolo à visiter.↩︎
Littéralement, la « cave à vin du coq ».↩︎