Avant la Grèce : J’ai eu mal à une dent. Le dentiste m’a refait le plombage. J’étais content.
Juste avant le retour, à l’aéroport, ma dent est redevenue sensible. A l’arrivée à Aix elle commençait à m’agaçer prodigieusement.
Deux jours plus tard, je pleurais dans les bras de ma Puce tellement j’avais mal. J’avais l’impression que ma tête allait s’ouvrir comme un fruit trop mûr. Les aspirines, paracétamol et autres analgésiques que je prenais ne faisaient plus rien, voire pire; en effet si quelque chose me faisait du bien, ça ne durait qu’une heure et la douleur revenait décuplée…
Ma Puce a fini par me déposer devant la polyclinique d’Aix (elle avait un rendez-vous). Aux urgences, je suis tombé sur une infirmière qui ne pouvaient rien pour moi (pas de dentiste dans une polyclinique, retenez-le), mais touchée par mon cas et totalement serviable, elle a passé ¼ d’heure à me trouver un rendez-vous en urgence. 20 minutes plus tard, je m’asseyais enfin dans le fauteuil d’un dentiste. J’avais tellement mal que s’il me l’avait arrachée sans anesthésie avec une pince à cheval, je l’aurai embrassé en plus.
Après une prise de radio particulièrement pénible, le verdict tombe : un bel abcès dentaire. Me voilà sous antibiotiques et analgésiques de cheval (ne cherchez pas, c’est pas une contrepèterie), et surtout soulagé.
De retour à la maison, je prend rendez-vous avec mon moustachu de dentiste. Il était temps ; mon traitement aixois était fini et je commençais à sentir à nouveau la dent. Après trois-quatre piqûres, le dentiste commence à tapoter la dent avec une sorte de spatule, puis avec un instrument terminé par une boule. Moi, je ne sens rien et je n’entend rien d’alarmant. Il finit par engouffrer une grosse pince dans ma bouche et la retire presque aussitôt. Je me dit “tiens, loupé” mais aussitôt il me dit “C’est fini, vous pouvez vous rincer la bouche.”. Quoi, déjà ? Génial !
Bref, voilà quoi. J’ai une dent de sagesse en moins et le soulagement de n’avoir qu’en souvenir la douleur incroyable qui m’a mise à genoux et fait pleurer… à mon âge… moi, un grand garçon… tssss…