« —Enfin on a mis la main dessus » dit Staniv en caressant le coffret hermétique dont la surface avait souffert de la déflagration et de la chute des gravas de la base, sans pour autant que son intégrité soit condamnée. « J’espère que tous ces morts ne l’auront pas été en vain. Voyons voir… »
Le jeune homme entreprit d’ouvrir la caisse, sous les regards concentrés de Messaouda et de l’androïde piloté par Manuel.
Chacun retenait son souffle en cette minute qu’ils savaient tous être historique. La nature exacte de cet artefact, oublié sur la Lune à une époque si lointaine que l’humanité ne pouvait en avoir le souvenir, allait être révélée à des yeux humains pour la toute première fois.
Un soupir siffla lorsque l’air s’engouffra dans la caisse auparavant sous vide. Les gonds grincèrent sous l’effort déployé par Staniv pour l’entr’ouvrir. Il finit par écarter le couvercle en grand, révélant aux spectateurs son contenu.
Ils virent un petit collier ornemental, fait de petites coquilles bleutées ainsi qu’une boite cylindrique recouverte de coquilles de crustacés étranges.
Personne ne dit rien, ébahis par ces objets insolites. Staniv prit l’initiative et ouvrit délicatement la petite boite. À l’intérieur, il découvrit un petit bout de parchemin plié. Il s’en saisit et le déplia. Son regard le parcouru plusieurs fois puis, toujours sans un mot, il retourna la feuille pour que les autres puissent à leur tour le déchiffrer.
Ils virent ceci :
« À la plus belle des mamans, pour sa fête des mères. Ton X’&tölt chéri. »