De l’archéologie numérique

Dans le billet précédent, je vous entretenais de ma volonté de ressusciter la Coquille, mon blog actuel-bien-que-lâchement-abandonné, en le transgreffant¹ de son doux cocon moisi qu’est Wordpress à ce Blot.im qui est tout beau, tout chaud et tout plein de promesses.

Je me suis donc décidé à suivre le protocole suivant :

• Je teste le moteur Blot en récupérant les anciens articles de la Coquille historique pour les recoller dans Blot.
• Chaque semaine, je me pousse à écrire un billet —tout en me gardant la liberté d’en écrire un peu quand je veux, car je fais ce que je veux je suis encore chez moi non, mais voilà, quoi.

Ce mini-protocole me permet plusieurs choses ; me pousser à réécrire régulièrement, centraliser mes anciens articles ici, faire le tri dans les archives et me débarrasser de l’éléphant obèse qu’est devenu WP.

Et ceci a eu une conséquence inattendue. L’excavation des couches les plus profondes de la Coquille m’a fait mettre à jour un lien vers… un blog plus ancien encore !

J’avais totalement oublié qu’avant de me retrouver sur Wordpress, j’utilisais les services de blogspot.com.

Et, quand je parle d’archéologie, ce n’est pas un vain mot dans le cadre d’une histoire de l’internet. Les posts les plus anciens sur cet antédiluvien blog² datent du milieu de l’année 2004 !

Ça m’a replongé dans une autre vie, des fragments de vie d’un autre moi. C’est à la fois étrange, dérangeant, mignon³ et un peu triste.

Si vous en avez la curiosité et le courage, plongez-vous également dans un bout de mon passé numérique. À vos risques, périls, et ennuis. Et…

…c’est tout ce que j’avais à dire !