Je me suis dit qu’en fait, le mieux pour moi était –autant que possible en fonction de mes handicaps que sont la procrastination et le papillonage– de m’imposer une règle d’écriture stricte et simple :
Quand t’as le temps d’écrire, écris.
Ça sonne idiot, n’est-ce pas ? Mais, à mon niveau, c’est un véritable challenge. Et les sachants qui me sachent savent.
C’est pour cela que je suis en train d’étaler ces mots sur l’écran de mon portable, assi dans un fauteuil plutôt confortable, dans le hall d’accueil d’une des écoles où j’enseigne, un café1 à portée de main, en attendant le début d’une séance de travail.
Du coup, je m’interroge sur la manière de caler ma fréquence d’écriture pour ces billets. Évidemment, c’est un début, je dois encore caler aux petits oignons2 ma méthodologie3.
En fait, le cœur de mon interrogation est simple : dois-je intégrer les weekends dans le créneau de début de semaine ou en fin, sachant que –si ça marche encore– la gazette qui republie les billets du blog est générée les vendredis.
Alors, en plus, je dis bien « si ça marche encore », parce que le service que j’utilise jusqu’à maintenant, Mailerlite, a fait de gros changements sur l’ensemble de leurs services, et je ne retrouve rien du tout de mes réglages dans la nouvelle version.
Ajoutons à cela le fait que depuis leur migration, l’interface me demande systématiquement de certifier mon nom de domaine, ou un truc du genre, et que je ne comprend pas du tout ni le pourquoi ni le comment, je suis en train de doucement mais sûrement m’auto-convaincre qu’on va changer de crèmerie…
Bon. On en est à l’antépénultième épisode de cette première saison du Problème à 3 Corps. Outre que je n’ai toujours pas d’explication satisfaisante sur l’emploi du singulier dans le titre original, cette série me laisse dubitatif.
J’ai lu le premier roman de la trilogie, et je dois avouer qu’il m’a profondément ennuyé par bien des aspects (sauf la scène du canal de Panama qui est incroyable dans les deux versions) et je n’en ai gardé que très peu de souvenirs.
Du coup j’ai attaqué la série avec un œil relativement neuf. Et bien que l’ennui ne soit pas au rendez-vous, j’ai quand même deux gros soucis :
Et ces deux questions m’en font me poser une troisième qui regroupe les romans et la série : Qu’est-ce qui justifie un prix Hugo pour ça, plutôt que, par exemple Anatèm de Neal Stephenson ou Latium de Romain Lucazeau qui sont pour moi carrément stratosphériquement plus géniaux que ce que j’ai lu de Liu Cixin ?
J’ai reçu deux bouquins que j’ai hâte de bûcher. Si j’en parle, vous entendez bien que c’est parce qu’ils ont quelque chose de particulier. C’est essentiellement parce que ce ne sont pas des ouvrages de fiction. Et qu’ils ont un rapport à la créa.
Le premier s’intitule « Les Fondamentaux de la typographie » (Gavin Ambrose et Paul Harris, éditions Pyramyd). C’est un précis très académique mais joliment mis en page4 sur l’histoire et les règles de typographie. C’est à la fois très didactique5 et plutôt fun –si on s’intéresse à la typographie, s’entend.
Le second6 est « Le Détail en typographie » (de Jost Hochuli, éditions B42). Plus austère et plus dans l’approfondissement des notions de typographie, on dirait presque le pense-bête du premier.
Et ces deux ouvrages7 m’ont été conseillés par mon poto-collègue Victor-Pierre. Qu’il en soit ici typographiquement remercié.
Mais c’est que j’ai failli être en retard pour mon rendez-vous d’écriture ! Encore une semaine qui est passée à la vitesse d’un missile balistique.
Bon, d’accord. Il y a eu le week-end pascal entre temps. Qui n’a pas vraiment été reposant. Mais sympa tout de même.
Sinon, en vrac parce que…
Z
Du coup, on va en rester là. Bon vent et à bientôt !
C’est de la dosette Nespresso. C’est moche, c’est pas bon, mais c’est pas comme si j’avais trop le choix…↩︎
J’adore cette expression, elle me met systématiquement l’eau à la bouche.↩︎
Alors que ce mot, pas du tout.↩︎
Manquerait plus que ça…↩︎
Je ne suis pas à la moitié et j’ai appris et découvert plein de choses. Reste à savoir si je vais m’en servir.↩︎
Je ne l’ai pas encore attaqué.↩︎
Plus un troisième que je garde pour plus tard.↩︎
Ni réfléchit à…↩︎