Chasse aux champignons

Hier ma Crou et moi sommes allés du côté de Banon nous promener un peu, avec une idée très précise en tête : chasser le champignon sauvage.

D’abord dégoûtés de voir que la région était envahis de gros cons bas du front exhibants leur phallus de substitution pour se sentir plus mâles¹, nous avons ensuite fait deux arrêts infructueux (ben oui, en même temps, c’est la fin de la saison et on était quand même dimanche).

Et puis au troisième arrêt, nous avons trouvé un endroit fort sympa et qui finalement cachait en son sein quelques belles variétés, certes communes, mais bon, on va pas se plaindre ;)

Nous n’avons trouvé qu’un vieux, gros et peu apérissant bolet, mais nous avons trouvé une autre variété de champignon, jaune-orangé que ma Crou a identifié comme étant des «sanguins mais pas sanguins».

Nous les avons cueillis, dans le doute que si on ne parvenaient pas à les identifier avec certitude, on n’avait plus qu’à les jeter, tout simplement.

Une fois rentrés, on s’est jeté sur internet pour trouver (assez rapidement si l’on considère le nombre de variétés de champignons) qu’on avait récolté des Lactaires Délicieux qui, selon la fiche et contrairement à leur nom, sont paraît-il moins savoureux que leur cousin les Sanguins. Soit.

Par acquis de conscience, nous avons continué de fouiller, comparer les variétés et autres formes approchantes, mais systématiquement nous retombions sur les caractéristiques communes à ce que nous avions au fond du sac en plastique.

Donc on a fait une poellée, avec de l’ail et du thym. Miam. On s’est régalés.

Et on est encore là pour vous en parler. Donc youpi. Seul regret : contrairement à ce que promettait la fiche du champi, nous n’avons pas eu le plaisir de faire pipi rouge après. Tant pis.

Mais merci bien quand même.