BIOGRAPHIE DE NOO’TILUS
Noo’te est né sur une planète agraire, au niveau technologique correspondant au Moyen-âge de la Tau’ri. Solide et sec, c’est un jeune homme d’une trentaine d’années. Brun, les yeux gris-bleu, il est à la fois travailleur et volontaire et très curieux de nature.
Dans son monde, abandonné depuis de très longues années par les Goa’ulds après qu’ils aient pillé les réserves de minerai, la vie s’écoulait tranquillement au rythme des moissons et ponctué de petits drames de la vie courante et rude. Son peuple, paisible et surtout préoccupé par sa subsistance avait même négligé d’enterrer le Chaapa’ai par lequel les anciens et cruels dieux avaient disparu.
C’est ce qui a permi à l’équipe SG en exploration de rentrer en contact avec les siens. Contact amical et chaleureux, bien que Noo’te, par son éducation limité, n’ai pas tout compris de ce que les étrangers avaient raconté aux anciens. Il existerait d’autres mondes derrière l’Anneau Maudit ? Les étrangers avaient même expliqué que les anciens dieux n’étaient pas des dieux, et que même si la plupart étaient mauvais, certain étaient bons. Ils se nommaient la Tok’ra.
Et puis Noo’te est tombé malade. Il toussait de plus en plus, se sentait de plus en plus faible, perdait l’équilibre. Quand il ne fut plus en mesure de travailler au champ, on lui fit des cataplasmes et des fulmigations, mais rien n’y fit. Il se mit même à cracher du sang. Noo’te n’était pas idiot, il savait que son heure approchait.
L’un des étrangers, qui revenaient souvent voir son peuple et apportaient des cadeaux sous la forme d’outils plus solides et de choses curieuses, comme ce «sa-von», fut amené au chevet de Noo’te. Il lui fit une «pi-qûre» qui lui brûla le bras, mais calma la fièvre. Cependant l’étranger semblait préoccupé. Noo’te comprit à travers sa torpeur que l’étranger même ne pouvait le sauver.
Alors Noo’te eut un éclair. Il demanda à ce que l’étranger s’approche et lui parla. Il lui dit qu’il avait entendu parler de ces créatures qui ne se faisaient pas passer pour de mauvais dieux mais qui, au contraire, voulaient aider les autres. Noo’te avait compris qu’il pouvait lui aussi les aider. Il le demanda à l’étranger. Celui-ci sembla d’abord refuser cette idée, puis sorti parler avec les autres étrangers. Peu avant le coucher du soleil, un étranger que Noo’te n’avait jamais vu, vêtu de vêtements de toile qu’il n’avait jamais vu, et à la voix bizarre vint lui parler. Il était amical et sembla sonder précisément la volonté de Noo’te.
A la fin de l’entretient, l’étranger à la voix de roche paru satisfait et le remercia chaleureusement. Puis Noo’te fut transporté sur un brancart par les étrangers au travers du Chaapa’ai et…
Ti’eelus servait la cause de la Tok’ra depuis tant d’années qu’il en avait perdu le compte. Il avait vu tomber tant d’amis, tant de braves et belles symbioses qu’il était lui-même étonné de la chance qu’il avait d’être encore de ce monde.
Tout jeune mature, Ti’eelus avait hérité de sa lignée du savoir mais également de son aversion pour les Goa’ulds. Il avait su rester caché, quitte parfois à commettre d’horribles forfaits au nom de tel ou tel faux dieux, pour ne pas risquer de disparaître d’un coup de lance.
Il mit un temps conséquemment long à prendre contact avec des représentants de la Tok’ra, par excès de prudence des deux côtés. Mais lorsqu’enfin les membres du conseil eurent été convaincu de la sincérité de son rattachement, il se sentit désormais au sein de sa famille -pour peut que ce sentiment signifie quelque chose pour un symbiote.
Malhreureusement, au cours d’une mission qui tourna très mal, Ti’eelus et son équipe furent prit dans une embuscade Jaffa et l’affrontement tourna très vite en leur défaveur. L’esquouade parvint à se replier de justesse, laissant derrière eux deux victimes. Ti’eelus fut touché et une fois la sécurité relative de la base Tok’ra regagnée, il s’aperçu vite que les blessures de son hôte étaient beaucoup plus graves qu’il ne le pensait. Si graves qu’il s’épuisa à garder son hôte en vie tandis que ses camarades cherchaient pour lui un nouvel hôte.
Ti’eelus était sur le point d’abandonner, au bord de l’épuisement. Déjà il avait glissé dans un semi-coma, son propre organisme n’assurant plus que le minimum pour garder les deux êtres en vie. Et la chance tourna soudain, sous la forme d’un représentant de la Tau’ri venu parler d’un jeune homme se portant volontaire pour la fusion.
Un sondeur Tok’ra fut envoyé pour évaluer la motivation du volontaire et revint quelques heures après, accompagné de deux membres SG et d’un espoir de survie sous la forme d’une silhouette allongée…
La fusion ne fut pas l’évènement salvateur que les deux étaient en droit d’attendre. Noo’te était déjà à l’agonie, en sursis uniquement grâce à la dose massive d’antibiotiques injectés par le médecin SG, et Ti’eelus se sentait totalement abandonné par ses dernières forces.
Les deux Omade’wa avaient installé les deux corps face à face, dans la position traditionnelle de la fusion, mais malgré tout leur savoir, il ne semblait pas que Ti’eelus parvienne à se décider. Aucun des deux Omade’wa n’arrivait à savoir s’il était encore possible de faire quelque chose.
Et puis Noo’te, entr’ouvrant les yeux, chuchota avec si peu de force que seul Ti’eelus put l’entendre : «S’il te plaît, pour nous deux…». Alors, dans un sursaut dont il ne se cru pas capable, Ti’eelus parvint à rassembler ses dernières forces et fit le chemin entre les deux corps. Il eut à peine le temps de s’installer dans la nuque de Noo’te sans l’endommager avant de perdre connaissance, laissant son organisme soigner doucement les deux corps trop malmenés.
Des jours, passèrent avant que de l’extérieur on décèle enfin un signe d’amélioration; les deux âmes étaient passé du coma au repos, et visiblement le corps de Noo’te regagnait en vitalité. Quelques semaines plus tard, Noo’te Kveer et Ti’eelus de Krishtak, partageant un même corps étaient devenus Noo’tilus.
Malheureusement, Ti’eelus, très affaibli, n’avait que de fragmentaires souvenirs des évènements précédents sa blessure. Et plutôt que d’assaillir son nouvel hôte de bribes de souvenirs parfois violents ou cruels, il préféra se rassasier des visions de la vie simple que son hôte avait passé sur sa paisible planète.
Ainsi, les deux êtres s’étaient complétés et s’entendaient maintenant à merveille, et il était devenu particulièrement dur, même selon le timbre de la voix, de deviner qui de Noo’te ou Ti’eelus parlait, car en fait, c’était simplement Noo’tilus; un corps, une voix et deux âmes.
Ceci constitue la biographique de mon premier personnage que j’incarne dans le jeu de rôle en ligne STARGATE BASEMENTS.