Je suis dans le train qui me ramène de Paris à Douai.
Comme les autres fois (déjà décrites dans leur longueur) j’ai ressenti la même impression, le même trouble; celui de revenir dans un endroit qui a fait partie de ma vie mais qui n’est plus miens. Je connais mes amis, je reconnais les endroits, les lieux, les paysages, mais ça m’est désormait étranger. Le week-end entier m’a fait l’effet d’un grand phénomène de déjà-vu qui aura duré deux jours.
Je suis un étranger en terre familière. Ce qui m’est angoissant maintenant c’est que je me sens presque plus chez moi là-bas que là où je vis actuellement. Forcément, puisque habitant chez mes parents (temporairement depuis trois ans maintenant) et n’ayant pas vraiment d’ami sur la région, je me sens en transit, en no man’s land. Vivement qu’on puisse vivre ensemble, ma douce, pour enfin appeler le sol que tu foules «chez moi».
Ce type est un personnage de bédé. C’est à la fois une caricature et une réalité de dire cela, car Erwann est illustrateur et dessinateur de bande-dessinée. Et il s’est très souvent mis en scène lui-même dans ses différents travaux.
Ce type est incroyable. C’est un être de taille moyenne, à la pilosité faciale baroque et indescriptible (bien que soyeuse), au regard de psychopathe de cinéma, à la parole généreuse1 et exubérante. Il ressemble trait pour trait tant physiquement que psychologiquement à ce qu’on pourrait attendre de la rencontre avec un «vrai» personnage de bande-dessinée.
Erwann est gentil. Erwann est talentueux. Erwann est marrant. Erwann est très intelligent. Erwann est vif d’esprit. Erwann est sympathique. Erwann est très joueur. Erwann est attachant. Erwann m’énerve. Je déteste Erwann. Erwann, épouse-moi !
Et Erwann a une compagne adorable et super-sympa. Erwann est parfait.
La perfection n’étant pas de ce monde, Erwann est un extra-terrestre. D’ailleur si vous le rencontrez, vous vous en rendrez compte vous-même.
https://erwannsurcouf.ultra-book.com/book
cligne, cligne !↩︎