Et voilà. Je n’ai pas compté les jours, car c’est très inégal. Tantôt j’ai abattu de la page, tantôt je n’ai pas avancé. Mais c’est fait, je suis venu à bout des 152 pages A4 corps 12 double interligne que représente le premier jet de mon roman.
J’ai eu droit à quelques frayeurs, notamment du fait que certains personnages ont beaucoup été transformés (et le seront encore à cause des corrections) entre le début et la fin de la rédaction. Certain ont tellement changé de fonction, de mentalité, d’utilité que j’ai cru à un moment devoir réécrite un bon tiers du texte. Et puis on met en marche la boîte à matière grise et on découvre qu’en ne déplaçant que quelques pièces du casse-tête, tout se résout simplement, et parfois élégamment.
Il ne me reste plus qu’à mettre les corrections au propre et régler les 12 problèmes globaux (qui vont d’une mesure de déplacement pour synchroniser des actions à des question existentielles sur la nature de l’éclairage des wagons de train en passant par une grammaire sommaire d’un langage inventé).
Bref, c’est pas encore prévu pour être en rayon demain.