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« Il » est arrivé !…

« Il », c’est mon nouveau joujou. Le formidable, le mirrifique, l’incroyable, le tout petit Asus ⋲⋲⋲ .

Donc, ce petit bidule n’est rien d’autre qu’un pc portable. Rien d’autre et même moins, puisqu’il n’a même ni disque dur ni lecteur de CD/DVD d’aucune sorte.

À vrai dire, la seule pièce mécanique mobile, c’est le ventilateur du processeur (hé oui, y’a même un autocollant marqué Intel Inside1 dessus…). Ce qui à l’arrivée en fait une machine petite, légère, silencieuse et (il paraît) peu gourmant en énergie.

Ce bidule est quand même équipé d’un modem, une prise réseau, une entrée et sortie son, trois ports USB2, une prise écran VGA et un lecteur de carte SD. Ce qui finalement suffit amplement. Branchez un clavier, une souris, un écran, un graveur DVD externe, et hop !

La machine, telle que je l’ai (il paraît que malheureusement les prochaines versions seront sous une quelconque version de Windows…) tourne sous Linux Xantros, une distribution payante adaptée à ce petit gadget. Il ne m’a fallu que quelques minutes pour me rendre compte qu’il n’était nul besoin d’avoir autre chose (et surtout pas le susnommé remplaçant).

En effet Xantros se présente sous la forme d’un bureau simplifié : en haut on trouve des onglets correspondants aux différentes rubriques (internet, travailler, apprendre, multimédia, réglages) et pour chacune le contenu se présente sous la forme de grosses icônes.

On y trouve tout ce qu’on a besoin pour utiliser cette machine : firefox, thunderbird, des raccourcis vers iGoogle et Google docs, un messenger multi-clients, un accès wikipédia, tout openoffice, un dico anglais-francais, des lecteurs audio, vidéo et photo, un enregistreur son et webcam (oui, y’a micro, haut-parleurs ET webcam dessus) et … un solitaire2.

Il faut bien évidemment se faire à un environnement à la fois aussi simplifié et cloisonné, le gestionnaire de fichiers est assez dur à trouver et on constate vite qu’on ne peut naviguer que dans son propre répertoire utilisateur (typiquement linuxien) et que le reste de la machine est invisible. Au moins y’a pas de risque que je fusille le système comme je l’ai fait toutes les autres fois que j’ai touché à cet Os :)

Pour ce qui est des défauts, j’en ai trouvé trois minimes pour le moment :

  1. Le pire des trois est sans doute le clavier.

J’ai échangé” mon Palm pour le Troizeu surtout parce qu’il avait un clavier. Celui-ci est ridiculement petit3. Il faut le temps pour s’habituer et arrêter d’enfoncer trois touches en même temps. Le temps que je vous tape cet article et c’est déjà pratiquement le cas.

Reste le bruit dudit clavier, qui cliquète et résonne du bruit d’un vieux plastique bon marché. Mais que dire si ce n’est justement rappeler le prix du bidule ? Et puis je suis peut-être devenu trop exigeant à force de jouir du confort de frappe des doux clavier Apple ? ;)

  1. Deuxième faiblesse : l’écran.

Certes c’est un 7” panoramique affichant une définition de 800x480 pixels en 16 millions de couleur. C’est tout petit mais bien suffisant pour la grande majorité des choses à faire dessus (du texte essentiellement, donc).

Là où je me suis retrouvé coincé, c’est lorsque j’ai voulu insérer une copie d’écran du Troizeu dans cet article; le gestionnaire des médias est trop grand, et je ne peux pas accéder à toutes les options …

  1. Troisième petite critique : la répartition du poids.

Un portable ordinaire” comporte une batterie et un disque dur, deux arguments de poids qui font que la base (le clavier en l’occurence) est significativement plus lourd que l’écran. Le Troizeu n’a pas de HD et la batterie est logée dans la charnière de l’écran. Résultat : le bas est aussi léger que le haut, et lorsque vous le posez à plat l’écran bien ouvert (comme c’est le cas en ce moment, puisque je suis au lit couché sur le ventre, le Troizeu posé devant moi), il arrive que le bidule oscille, hésitant à reposer d’un côté ou de l’autre. C’est finalement assez rigolo.

Reste une inconnue : l’autonomie. Quand j’aurai expérimenté un peu, je vous dirait ça. En attendant, je vais continuer d’explorer ce qu’il a dans le ventre, et commencer à m’organiser pour en faire mon secrétaire particulier.

Bonne nuit et couvrez-vous bien en sortant.


  1. Faut d’ailleurs que je trouve le moyen de l’enlever proprement.↩︎

  2. Y’a aussi un monsieur patate” qui est un dressing-doll assez perturbant.↩︎

  3. On doit pouvoir trouver encore plus minuscule, mais faut aller voir du côté des téléphones portables.↩︎

Dans les épisodes précédents… Un blob gris attaque Marseille Le truc qui sert à rien
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