D’un mot-valise inventé, une absurDéfinitionchoisie individuellement par chaque participant, imaginer sa définition et la mettre en scène. Le mot :
Cherurgien
(n.m.)
C’était une sorte d’obsession, de maladie mentale qui la rendait hypocondriaque. Elle s’était entichée d’un jeune et beau cardiologue, tout juste diplômé, mais déjà mûr comme un Georges Clooney pas encore encapsulé. Inconsciemment, elle feignait toutes les maladies cardio-vasculaires qu’elle pouvait trouver sur Doctolib pour parvenir à un seul but : se retrouver dans les bras du cherurgien de son cœur.
On raconte une histoire inspirée par l’image ci-dessous.
Source : collection personnelle
Nous n’étions partis que quelques heures. Nous avions laissé Simon, notre adorable bout de chou à mes parents. C’était le début de l’après-midi, le soleil d’été tapait fort, et les grands-parents avaient emmené leur petit-fils dans son berceau dans la fraiche ombre de la grange en attendant que nous revenions de notre promenade.
Quand était-ce arrivé ? Par où sommes-nous passés ? Quel phénomène extraordinaire a eu lieu autour de nous ? Nous n’en savons toujours rien. Mais, lorsque nous sommes revenus, nous n’avons trouvé que ruines et abandon. Seul témoignage que nous n’avions pas sombré dans la folie : le couffin de Simon gisait, oublié, au milieu des gravats et de la poussière.
Nous n’étions partis que quelques heures. Mais, pour le reste du monde, des siècles s’étaient écoulés.
Chaque participant choisi deux à trois cartes Dixit dans la collection offerte. On rédige ensuite une courte histoire mettant en scène des éléments figurant sur les cartes.
Cartes choisies par Vincent
N’écoutez pas tous ces gâcheurs de rêves qui prétendent savoir ce que sont le jour et la nuit, le soleil et la lune et tous les astres au-dessus de nos têtes. Ils racontent n’importe quoi.
Le jour cède le pas à la nuit sous le doux pinceau du Petit Peintre Céleste. Inlassablement, il couvre le paysage de sa crépusculencre, étalant un lavis de nuit sur le pays qui s’endort paisiblement. Et puis, lorsque son tableau est achevé, il regagne en bâillant sa barque dorée et va, guidé par la nuée d’oiseaux blancs scintillants, prendre sa place au firmament.
Son embarcation en forme de croissant s’entoure alors des oiseaux-étoiles qui, roulés en boule, bec sous l’aile, s’endorment eux aussi , cotonnant le ciel nocturne de flocons de lumière.