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Dans une époque dont les canons reposent sur une culture prémâchée farcie de Star Academy et autres indigestes productions-kleenex (comprendre à jeter dès consommation), je crois que j’ai trouvé un refuge hors du temps et dont l’abus ne peut qu’être bénéfique.

J’écoute du Johann Sebastian Bach.

Certes, je veux bien croire que se repasser les six concertos Brandebourgeois en boucle (2 heures d’écoute tout de même) est comme l’a qualifié un flammiste «courru», je le fais justement en méconnaissance de cause.

Je suis comme énormément de monde. Je connais sans connaître. Je connais Bach de nom, comme je connais de nom les Mille & Une Nuits, comme je connaissais le conte d’Aladin et celui de Peter Pan. Mais qui a vraiment lu les Milles & Une Nuits ? Qui a lu Aladin et non pas vu la version édulcoré de tonton Disney ? Qui a lu le roman de Barry et non le dessin animé du petit garçon qui ne voulais pas grandir ?

Oui. J’ai une culture populaire qui me permettait de classer ces différents objets dans leur catégorie respective. Bach c’est du classique. Etc. Mais vraiment ? Je me suis rendu compte que j’étais incapable de reconnaitre un morceau de Bach si on m’en faisait écouter un. Et pourquoi en suis-je venu à me dire une telle chose ? La réponse tient en trois lettres.

D.N.A.

Douglas Noel Adams. Non content d’avoir été l’auteur de la seule trilogie en cinq volumes, d’un des récits de la science fiction parmis les plus cultes et d’être un fan inconditionnel du Mac de la première heure, c’était aussi un amoureux de Bach. Et à avoir lu coup sur coup les Fonds de Tiroir où il chante dans plusieurs articles son amour pour les compositions de Bach et dans Un cheval dans la salle de bain où il sous-entend carrément que la musique de Bach serait sinon de source divine tout au moins céleste (au sens propre du terme), j’ai fini par me dire que je devais moi aussi ne pas mourrir idiot (bien que l’un de mes buts dans la vie est maintenant de mourrir en ayant dépassé les 49 ans 1), je me devais d’écouter du Bach.

Écouter, c’est-à-dire écouter et comprendre. Voeux pieux puisque dès les premières mesures du premier concerto Brandebourgeois, j’ai été conquis.

Je vous en dirais plus bientôt. Il est trop tard maintenant et j’ai trop de choses à dire sur le sujet qui demandent que j’y réfléchisse pour vous livrer ça de manière un peu plus ordonnée et compréhensible.

Pour cette fois, bonne nuit à tous et à très bientôt ;)


Merci O. pour Un requin sous la lune. C’est un vrai régal. Encore ! Encore ! :)


  1. Disons tout de même que je suis partant pour plus. Une pseudo-bohémienne m’a diagnostiquée un décès pour mes 93 ans.↩︎

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