Bien sûr que non. Comme tout ce que j’entreprend de manière sérieuse, régulière et appliquée, ma motivation, concentration et autres trucs en –on se délitent petit à petit.
OK. Mais, à ma décharge, deux points :
Alors, oui, pareil, y’a trois points de trop. Mais encore une fois, relisons-les…
C’est fait. Il est sorti d’imprimerie, mis à disposition, en vente, et je l’ai eu entre des mains.
Et comme j’ai déjà publié à ce sujet, et qu’il est trop tôt ce matin pour trouver comment en parler à nouveau en étant encore original, je vous laisse ici deux billets publiés sur mon blog d’auteur :
Billet sur la sortie du recueil
Mes premières dédicaces en salon
Ce que je n’ai pas encore, et que j’ai hâte de lire1, ce sont des critiques et des avis.
De toute manière, s’il y en a, elles seront postées sur le blog auteur, mais j’en rendrai compte ici aussi.
S’attaquer à une nouvelle vidéo de Alt236 n’est jamais aussi simple que de se mettre devant sa télé avec un bol de trucs sucrés à picorer.
D’abord parce que c’est long. Sa dernière production fait 1 heure et 22 minutes. Bien entendu, je regarde ça par petits bouts. Ensuite parce que le garçon a un ton et un débit qui pousse à la somnolence. Et enfin parce que, souvent, ses sujets provoquent des réactions en chaine qui finissent par grever mon précieux et très mal employé temps libre.
Le sujet de sa dernière vidéo concerne les « ruines numériques ». Il explore et narre ses découvertes des ancêtres des mondes virtuels, des tentatives de lieux sociaux en 3D et autres expérimentations de l’époque.
Là où j’ai décroché, c’est lorsqu’il mentionne l’appli utilisée pour visiter ces reliquats d’une autre époque. Bien qu’il le nomme mal et ne met pas le lien dans la description de sa vidéo2, j’ai fini par mettre la main dessus : il s’agit de FlashPoint.
C’est une bibliothèque de jeux et animations sauvegardées et mises à disposition malgré que la plupart ont été faites sous le défunt Adobe Flash3 qui nécessitait d’avoir installé le lecteur propriétaire du même nom.
J’ai donc commencé à fouiller dans la dizaine de centaines de trucs proposés, retrouvant çà et là des petits jeux Flash que j’adorais à l’époque, aux graphismes et gameplay si particuliers et typiques4. Après avoir passé un moment à rejouer à Crush the Castle et autre Turbo Dismount, je suis revenu à la vidéo de Alt236.
Ce ne sont pas du tout les jeux qui l’intéressent. Mais plutôt les tentatives de création d’univers virtuels. Et, grâce à lui, j’ai découvert quelque chose dont j’ignorais l’existence, et qui me frustre rétrospectivement depuis : Adobe Atmosphere (ou Atmos pour les puristes).
Atmos a eue une durée de vie très courte, mis sur le marché en 1999 et abandonné en 2004. C’était une époque étrange, proche de celle de la révolution industrielle où le net encore jeune et ses technologie émergentes donnaient à croire que tout serait possible dans un avenir proche. Et l’un de ces rêves était la vie communautaire dans des mondes virtuels.
C’est ce qui a donné des expériences comme Second Life (lancé en 2003, toujours en activité) ou le Deuxième Monde, sa version frenchy qui n’a pas vraiment décollée (1997-2001). Il faut dire qu’à l’époque, la moyenne des ordinateurs domestiques n’avaient pas beaucoup de capacités graphiques5, et seule une fraction de la population bénéficiait d’une connexion internet permanente6.
La grande force visionnaire d’Atmos était son protocole. Là où Second Life héberge tout, Atmos permettait que l’utilisateur crée son monde en local et puisse simplement le rendre accessible en l’hébergeant sur un serveur, à l’image d’un simple site en HTML. Des liens existaient entre les univers sous la forme de portails qui œuvraient comme des liens hypertextes.
Bref, grâce à cause de Alt236, je me suis à nouveau prit une dose de nostalgie numérique dans les circuits. Je ne le remercie pas.
Allez, on se quitte ici, on se retrouve là-bas, en novembre parce que je sens n’avoir ni l’énergie ni les scoops à raconter d’ici là …
PS. Y’a des fôtes ? Hélas, je n’ai pas pu renouveler mon abonnement à Antidote. Je suis donc orthographiquement démuni tel le petit chiot qui vient de naître.
En espérant qu’il y en ait, même un peu…↩︎
Si c’est un oubli, c’est juste bizarre. Si c’est volontaire, je me pose des questions…↩︎
Mais pas que, on trouve aussi des trucs plus récents faits avec Unity ou Unreal.↩︎
Que l’on retrouvera un peu plus tard sur nos smartphones.↩︎
Les cartes graphiques de l’époque étaient chères et faméliques, bien loin même des premières GTX.↩︎
À l’époque, pour consulter mes mails, je me connectais le matin pour les récupérer, je répondais soigneusement à chaque en étant déconnecté, puis le soir je postais mon courrier. Il était rare (et coûteux) que je passe plus de 5 minutes d’affilée en ligne.↩︎