Voici ma liste de mes 16 films de S-F favoris, inspirée de celle donnée par Jeanne A. Debat. Comme elle, j’ai choisi de ne pas donner les titres. Essayez de voir combien vous pouvez en deviner grâce aux images. Si vous séchez, demandez-moi !
Bien sûr la liste n’est pas exhaustive et la sélection est approximative. J’aurai voulu en mettre beaucoup plus, en vrac ; Pitch Black, Tank Girl, Sunshine, Serenity, A scanner Darkly,… Etc…
Le film que je considère —avec un manque assumé d’objectivité— comme étant parfait. Tout dans ce film fait preuve d’un soucis du détail qui le place sans difficulté au niveau du chef-d’œuvre. C’est aussi sûrement le film qui a eu droit à autant de versions différentes (Le dernier coffret contient 5 versions !)
Celui-ci est un ovni à tous les niveaux ; production étonnante pour Disney, collaborateurs prestigieux (dont Mœbius), effets spéciaux avant-gardistes et osés et incursion dans le cyberpunk before it was cool.
Est-il besoin de présenter, celui-ci ? Les suites n’ont fait que dégrader petit à petit le kiff absolu qu’il est, mais ça ne fait qu’exacerber son status de chef-d’œuvre.
Une des plus grandes frousses de ma jeunesse. Mais quel bijou !
Un petit trésor passé presque inaperçu (desservi par le titre français ainsi que son affiche qui spoilent malheureusement le cœur du film) mais qui a le bonheur de rendre Matrix ridicule quand on les mets dos à dos.
Celui-ci non plus n’est plus à présenter. Et même si je trouve toujours les 9 minutes de délire visuels pénibles (au delà de 3-4 minutes), il reste lyriquement grandiose.
Même si je sais avoir tord d’avoir adoré la version Giorgio Moroder (qui n’avait pas tout les travers qu’on lui reproche), quelle que soit la version, ce film est d’une incroyable maturité.
On ne peut plus regarder les ingrédients de ce qu’on achète au supermarché sans une lourde suspicion après avoir vu ce film…
Acteurs à contre-emploi, parodie intelligente et histoire bien ficelée. Et dire que ce petit bijou n’est resté que deux semaines à l’affiche…
Ce film m’a magnifiquement entourloupé, et j’ai découvert avec lui et bien avant le très réussi [•Rec]
que le cinéma fantastique espagnol était riche.
Blagues pas-si-potaches-qu’elles-n’en-ont-l’air, film de potes étudiants en ciné, réalisé par un futur grand de la S-F contre-culturelle américaine, écrit et joué par l’un des deux scénaristes d’Alien, tout dans ce film est une curiosité… pas facile à trouver malheureusement1.
Heureusement que tout le reste rattrape l’erreur de casting du rôle principal2 (notamment le grandiose Kiefier Sutherland) dans cette étrange dystopie qui n’en est en fait pas une…
Autre avatar matrixesque infiniment mieux réussi et bien plus intelligent. Une plongée angoissante danse le labyrinthe des univers virtuels qui n’est pas sans un petit parfum dickien.
Une histoire de château hanté dans l’espace ? Oui, et ça marche plutôt bien.
## 15 -
Autre curiosité des productions Disney. Décors étonnants, acteurs-monstres de l’époque et effets… bah d’époque aussi, mais ça fonctionne carrément bien.
Un régal visuel et un délire scénaristique dont le plaisir de la vision s’approche —pour moi— de la dégustation d’un bon single malt.