Vraiment un plaisir sans nom que cette saga. Un petit nobliau anglois et sa cour s’emparant d’un vaisseau extra-terrestre qui le ramène à son point de départ, également le point de départ d’une croisade des plus absurdes. C’est mon premier Poul Anderson, et je ne regrette pas.
Du K. Dick, égal à lui-même, psychotique, paranoïaque. On n’aimerait pas vivre dans l’univers qui était le sien, mais l’explorer en se sachant à l’abri derrière l’épais blindage de notre réalité reste une expérience à renouveler.
Pour l’instant j’ai une préférence pour la gentille absurdité de «Que faire de Ragland Park ?» mais je n’ai pas fini ma lecture.
J’aurais voulu trouver du Jules Verne. Si, j’avais trouvé Le Phare du Bout du Monde mais ça ne m’a pas inspiré. Je voudrais ceux que j’ai vu chez quelqu’un; Kéraban le Magnifique et Sens Dessus-Dessous.
Une semaine qu’on est là ? Je sens la déprime revenir au triple galop.
Je traîne depuis pas mal de temps (peut-être un an, peut-être plus ?) un titre pour une nouvelle : «Oups, j’ai mangé Dieu».
En continuant ma lecture du Voyage Gelé de K. Dick, je tombe sur «L’histoire qui met fin à toutes les histoires pour l’anthologie d’Harlan Ellison». Cette nouvelle qui n’en est pas une mais un court synopsis de 13 lignes se termine par :
«L’Humaine l’emporte et dévore promptement le rejeton - cheveux, dents, orteils, tout. Là-dessus elle se rend compte que c’était Dieu.»
Merde, je me suis encore fait rétrodoublé. Tant pis, trop heureux de me débarrasser du poids d’une nouvelle morte-née.
— Merde, se dit le vaisseau.
C’est tiré du Voyage Gelé, la nouvelle du recueil éponyme de P.K.D. J’adore l’absurde de cette phrase. On dirait du Pratchett.
Bon, la nouvelle n’est pas drôle comme du Pratchett, au contraire, mais cette phrase reste une perle.