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De l’avis sur quelques jeux…

Comme j’ai eu Metroïd Prime 2 - Echoes pour ma GC ce noël, et que j’ai par ailleurs reçu un bon d’achat de 10€ chez Micromania, je suis allé hier dans ladite boutique pour le dépenser ainsi que quelque menue monaie complémentaire si d’aventure cela s’avèrait nécessaire. J’avais en tête de trouver les titres suivants : Metroïd Prime, Prince of Persia Sands of Time ou Half-Life Generations (le pack comprenant tous les jeux HL avant HL2).

Bon, je n’ai trouvé que Metroïd Prime d’occase. Un seul exemplaire, à 15€. Du coup j’ai pris un complément : Flight Simulator 2004 - Un Siècle d’Aviation.


Petit avis perso sur la saga des Metroïds

Cover MetroidCover Metroid

C’est en 1986 que la saga Metroid commence, sur la NES (Nintendo Entertainment System). Le décors est rapidement planté : une planète à explorer, une base secrète où se conduisent des recherches génétiques, un chasseur de prime envoyé faire le nettoyage. Le principe est simple, un combiné de shoot’em up et de plateforme avec deux éléments originaux : Samus Aran (votre personnage) peut se morphballiser on va dire, c’est-à-dire qu’il se met en boule pour passer par des chemins inaccessibles autrement. Autre élément original : le héro de ce jeu bourrin est une femme.

Metroid touchera tous les supports Nintendo : Metroïd 2 sur Gameboy en 1992, Super-Metroïd sur Super-Nintendo en 1994 et Metroïd Fusion sur GBA en 2002. Viendront ensuite Metroïd Prime en 2003 et Metroïd Prime 2 Echoes en 2004 sur NGC. Il reste encore Metroïd Prime - Hunters sur NDS mais là je passe.

En l’espace de presque 10 ans on est passé de ça :

Metroid sur NESMetroid sur NES

…à ça :

Metroid Prime Fusion sur GCMetroid Prime Fusion sur GC

Le jeu reste basé sur le même principe (et globalement la même histoire que tous les autres épisodes), mais la différence est que la partie shoot n’est pas si prépondérante et un nouvel élément entre en jeu : le puzzle à la Zelda. A vrai dire, prenez le Zelda Ocarina of Time ou le Wind Waker, transposez le tout dans un univers science-fictionno-aliennesque et vous obtiendrez Metroïd.

Ah oui, grande question…. Mais qu’est-ce que ce fameux Metroïd à la fin ?. Réponse, ce truc :

Le MetroidLe Metroid

Un machin à mi-chemin entre le face-hugger d’Alien et les crabes zombifiants de Half-Life. Pour le reste je ne sais pas trop pourquoi ils donnent leur nom à la série, dans les deux Prime je n’en ai rencontré qu’une poignée…

Mais tout ça pour dire quoi ?

Hé bien que j’ai deux jeux dont l’histoire est assez confuse et finalement peu intéressante dans l’aboutissement d’une série que je n’ai pas suivie. Alors pourquoi tant en parler ? Parce que le charme opère. On se prend facilement au jeu, et j’avoue que je suis complètement dans l’ambiance. Et même si dans cet univers de science-fiction très glauque et sinistre les créateurs glissent plantes mutantes et dinosaures-robots, ça parvient à ne pas être ridicule ni gâcher mon plaisir de jeu.

Et puis il faut avouer quelque chose : les décors et les effets atmosphériques sont de toute beauté. C’est un plaisir de voir la pluie ruisseler sur la visière de la combinaison Vario et rebondir en petites goutelettes le long du canon du rayon.

Et qui pis est, ils me rappellent furieusement d’autres décors d’un autre jeu qui compte parmis mes préférés : URU - Ages Beyond Myst. Etonnant, non ?

Pourtant on y retrouve les mêmes éléments : ruines de civilisation avancée envahie par la nature sauvage, une civilisation mèlant haute technologie et art primitif, aux machineries, ornementations et illuminations baroques, frôlant parfois une ergonomie organique.


Je serais un peu plus concis sur…

Flight Simulator 2004 - Un Siècle d’Histoire

Je vole sur FS depuis la version 98, j’ai toujours été un passionné, et il faut que je reconnaisse quelque chose à Microsoft ; s’il y a une seule louange à faire à cette boite ça ne peut être que ce simulateur. Une merveille et, pour avoir longuement cherché un palliatif afin de me passer d’un produit M$, aucun autre logiciel public ne lui arrive à la cheville. Donc malgré mes convictions, je reste fidèle à FlightSim.

Et je me permet également de mettre mes doigts dans le nez de Bill Gates et de le lui tordre méchamment en lui postillonnant au visage cette question angoissée : «Mais putain de bordel de merde, pourquoi tu sors pas FS sur Mac, connard ? Pourquoiiiiii ?».

Enfin bref.

Je peux conçevoir qu’un jeu qui ressemble à ça :

Flight Simulator XFlight Simulator X

Plutôt qu’à ça :

Doom 3Doom 3

Puisse dérouter. Mais moi je préfère de loin la sérénité et le réalisme du premier à l’ennui mortellement répétitif du second. Mais je ne prétend pas l’expliquer. C’est ainsi. Certain préfèrent les tableaux de Mìro tandis que d’autres préfèrent faire souffrir leur contemporain. (Ce ne sont que deux exemples arbitraires, je ne visais personne)

Et je dois aussi saluer l’effort des concepteurs de FS édition 2004. A qualité graphique identique, FS2004 tourne tellement mieux que 2002 que j’ai tout simplement l’impression qu’on m’a changé l’ordi. Epoustouflant. J’ai pu carrément monter les paramètres graphiques assez haut. Du coup c’est décidé, le mois prochain je vais zieuter du côté des vrai” joysticks, un avec palonnier, chapeau 3D pour le cockpit virtuel et retour de force (bien que je continue à trouver ça gadget et bidon)…

Sur ce, une bonne nuitée, je viens d’épuiser mon quota de frappe pour ce soir ;)

Dans les épisodes précédents… Hypocras, étape 2/3 Considérations du Weekend
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