Les minutes de la Scribulerie — Séance 4
Jeu : Décrire ou raconter une histoire inspirée par l’image ci-dessous. Mais en y ajoutant un élément qui n’apparait pas sur la photo.
Source : Archillect.com
Le chien, philosophe, contemplait l’immense boule en fusion s’enfoncer lentement derrière l’horizon.
Il réfléchissait, comme chaque soir, sur cette vision qui le laissait perplexe. De mémoire de toutou, l’un des siens avait-il un jour su qui avait lancé la baballe si loin qu’on ne pouvait plus l’attraper, même en courant après des jours durant ?
Avait-il réfléchi à voix haute ? Sans doute, à entendre la petite voix aigrelette à ses côtés.
— C’est pas une balle. C’est le point rouge sacré.
Il soupira. On ne pouvait pas discuter philosophie avec ces intégristes de chats.
Jeu : Le début de l’histoire est donné, il faut la terminer.
Le groupe d’ados avait cru trouver amusant d’explorer la vieille maison en ruine près du lac, en pleine nuit. Ils ne pouvaient s’attendre à ce qu’ils allaient découvrir…
La maison était immense et labyrinthique, alors ils s’étaient séparés en groupes de quatre, puis de deux, puis de un.
Finalement, le quaterback, géant blond aux yeux bleu, physiquement au top de son intelligence, pénétra dans la grande salle de bal, en apparence déserte.
Mais, d’étranges courants d’air tourbillonnaient autour de lui et le firent frissonner. D’un peu partout, des gémissements contenus et des soupirs aguicheurs lui parvenaient.
Perdant de sa superbe, il hurla au secours. Aussitôt, bruits et vents cessèrent avant que des draps s’élèvent d’un peu partout, semblant envelopper des silhouettes vaguement humanoïdes.
C’en fut trop. Il s’écroula, inconscient et légèrement incontinent.
D’un des draps en lévitation, une voix spectrale soupira :
— Bordel ! Même mort, on n’a pas le droit de s’organiser tranquillement une partie de jambes en l’air ?
Jeu : Un lancé de trois Imagidés.
Tirage des imagidés
— Je te dis que ça marche ! Un peu de patience, c’est tout !
Le petit chat noir se tenait en équilibre sur le balai, sous le regard rougit et lourd du barbare affalé non loin.
Ce dernier grogna, haussant ses épaules de taureau.
— Marchera pas. C’des légendes, tes trucs de sorcières, toussa, Machin …
— Méphisto, pas Machin. Et je te dis que je peux le faire voler, ce foutu balai. Gnnnn…
Le barbare s’esclaffa en regardant le chaton se crisper sous l’effort. — Qu’est-ce qui te fait marrer comme ça ? demanda une troisième voix.
Le barbare tourna la tête vers son compagnon nain, et lui raconta l’anecdote. Le nain le dévisagea avec des yeux ronds.
— Quel chat ?
Le barbare retourna le regard là où se trouvait le balais posé au sol. Plus de chat. Le nain lui cogna l’épaule pour attirer à nouveau son attention.
— Allez, va te coucher. Faut que tu cuves. Demain, on a un dragon à dégommer, faut que tu sois frais.
Son compère partit en titubant, le nain jeta un œil à l’outre d’hydromel désormais vide.
— Un chat sorcier sur un balai ? Pfff… J’aurais jamais dû lui filer ce livre de contes de fées…
Addentum : Je le reconnais volontier ; ce dernier texte ne marche pas bien du tout…